Ruttkay László: A felvidéki szlovák középiskolák megszüntetése 1874-ben (Pécs. Dunántúli Pécsi Egyetemi Könyvkiadó és Nyomda, 1939)
Resumé
144 1868, une école normale d'instituteurs fut créée auprès du gymnase sans que le patronat eût jamais obtenu la permission de ses supérieurs ecclésiastiqes pour l'installation de cette nouvelle école. Il est pourtant connu que malgré l'absence de cette permission, les autorités compétentes ont toléré l'existance de ce nouvel institut pendant de longues années. L'école de Turóczszenmárton fut également fondée par un Séniorat évangélique, à savoir par celui du district de Turócz, L'organisation et la situation juridique du propriétaire de l'école, comme personne morale, furent tout à fait égales à celles de Nagyrôcze, Cependant, une différence très importante se montra quant à l'origine de la base matérielle de ce gymnase. Notamment, une grande partie de sa fortune provenait d'une institution plus ancienne, nommée „Institutum Nationale Hungaricum", dont l'origine remontait au commencement des années quarante du siècle passé. En ce temps-là, la noblesse hongroise du comitat de Turócz fonda une école sous la dénomination susindiquée, à laquelle incomba la tâche du développement de la langue hongroise et de la culture de l'esprit national. Cet institut fut donc créé dans des buts diamétralement opposés à ceux, dans l'intérêt desquels le gymnase de la langue d'enseignement slovaque de Turóczszentmárton fonctionna plus tard. Enfin, la troisième école, l'institut de Znióváralja, fut la plus jeune parmi les gymnases en question. Elle ne fut créée qu'en 1869, mais vu qu'à cette époque elle était en Haute-Hongrie la seule école d'enseignement secondaire slovaque et en même temps catholique, sa fréquentation était considérablement plus grand que celle des deux gymnases protestants sus-mentionnés. L'esprit de ces trois écoles n'était jamais loyal, et encore moins patriotique. Les professeurs ainsi que les étudiants étaient pénétrés d'irrédentisme slave et, à plusieurs reprises, ils profitèrent de occasion pour manifester leurs sentiments hostiles contre les Magyars et l'État hongrois. Malgré cela, ni les supériorités ecclésiastiques, ni les organes administratifs ne prirent de mesures rigoureuses de répression contre ces démonstrations. Ce fut l'exigence d'une politique gouvernementale prudente de ne pas provoquer la sensibilité nationale du peuple slovaque. Cependant, malgré cette politique indulgente, une tournure décisive survint en 1874 en ce qui concernait l'existence de ces écoles. Il arriva que, le 15 avril de l'année mentionnée, Béla Grünwald, sous-préfet du Comitat de Zólyom, au conseil départemental, tenu à Besztercebánya, attira, par un discours fervant et plein d'effet, l'attention du public de son comitat sur le panslavisme expansiv qui venait prendre en Haute-Hongrie une forme de plus en plus