Kránitz Mihály: A lelkiismeret fejlődése Órigenészig (2002) - Studia Theologica Budapestinensia 29. (2002)

Résumé

RÉSUMÉ Aujourd'hui on voit la renaissance des études sur les pères de l'Église. Le désir de l'analyse précieuse des principes de notre foi est général, surtout à travers des oeuvres des doctrines des maîtres de l'Église qui étaient présents à la naissance et aux premiers pas du christianisme. Cette étude considère comme but l'élaboration de la notion de la conscience par les oeuvres d'Origène, qui est le grand personnage du IHeme siècle. Bien que son esprit soit caché, il domine l'époque patristique, le moyen âge et même aujourd'hui il est présent. L'examen de ses oeuvres et de sa doctrine nous présente la riche tra­dition dont il vit, et se nourrit et ce qu'il utilise. Le fait de regarder le rôle de la notion de conscience chez Origène nous permet de décou­vrir les réactions de la vie spirituelles des premiers temps du christia­nisme. L'Ancien Testament et le Judaïsme constituent le milieu le plus proche du Nouveau Testament. Il est donc important de les interro­ger en premier lieu pour voir si nous ne pouvons y trouver les sour­ces de la notion de "conscience". Nous avons passé en revue les quel­ques emplois que la LXX et la littérature judéo-hellénistique pré­chrétienne font du groupe de mots "syneidesis" afin de contrôler s'ils ne nous renvoient pas à un équivalent hébreu, puis nous avons étu­dié la manière dont les Juifs exprimaient couramment le phénomène de la conscience. La première partie de cet étude s'est limitée au vocabulaire tech­nique servant à exprimer le phénomène de la conscience, tel qu'il est attesté dans la LXX et dans quelques écrits juifs pré-chrétiens de langue grecque. Syneidenai et syneidesis peuvent signifier la connais­sance, la sagesse et la conscience psychologique. Cette dernière reçoit même une conotation morale dans la Règle de la Communauté à Qumrân. La notion de syneidesis — conscience est bien connue des Juifs hellénisés d'Alexandrie, comme nous en témoignent le traduc­teur de Job et peut-être celui de Ben Sira, l'auteur du Livre de la Sa­gesse et, sous la forme synistorein celui de la Lettre d'Aristée. Elle est même présente dans les Testaments des Patriarches, que Paul connait certainement en traduction grecque ainsi que le Livre de la Sagesse. 125

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