Folia Theologica 3. (1992)

Jean Beyer: Les diacres permanents

38 J. BEYER A partir des premier décrets ou statuts déjà portés par des évêques diocé­sains ou par des conférences d’évêques, le choix du candidat s’éclaire à partir des exigences que définissent ces documents: âge, formation spiri­tuelle et doctrinale, stages et ministères institués comme préparation à l’exercice du diaconat à recevoir par ordination et à assumer selon des missions particulières ou des aspects plus spécifiés, surtout dans le service charitable des pauvres, des personnes démunies ou délaissées. A voir certaines directives il est défini que l’âge minimum pour accepter un jeune candiat célibataire au diaconat, est celui de 21 ans; pour un diacre marié celui de 35 ans. Il sera peut être utile un jour de déterminer pour ces derniers un nombre minimum d’années passées en vie conjugale. Pour un jeune, cet âge est assez avancé, quand on le compare aux exigences posées pour l’entrée au séminaire, vu les ordinations sacerdotales et diaconales qui peuvent être données aux aspirants au sacerdoce; ceux-ci peuvent être ordonnés diacre à partir de 23 ans, à la prêtrise à partir de 25 ans accomplis. Les intervalles prévus entre la collation du lectorat et de l’acolytat et entre le diaconat et la prêtrise sont aussi à prendre en considération: chaque ministère, lectorat et acolytat, doit être exercé pendant un temps déterminé par l’évêque ou le supérieur responsable; etre l’acolytat et le diaconat est requis par le droit un intervalle de 6 mois. Notons enfin que le diaconat d’un futur prêtre ne peut lui être confié qu’après avoir terminé cinq ans de formation. L’observance de ces dispositions doit nécessairement retardé le temps voulu pour recevoir le diaconat en vue de la prêtrise et l’âge requis pour l’ordination sacerdotale. Au minimum celle-ci peut être conférée à âge de 25 ans. Pour une vocation au diaconat permanent, doit apparaitre un appel divin qui se concrétise en une volonté de se donner définitivement au service du Seigneur, tout en remarquant dans cet appel un attrait spécial et bien déterminé pour des fonctions propres à cet ordre sacré. Utile sera aussi de voir les attraits spirituels particuliers qui pourraient, eux mêmes, détermi­ner le choix d’un diocèse ou d’une Eglise particulière en pays pauvre en vocation, un pays de mission, une forme de vie consacrée par les conseils évangéliques, en une institution qui puisse admettre plus spécialement de tels candidats, les suivre et les former. Ce que l’on nomme encore souvent l’„appel de l’évêque” comporte l’ap­probation du candidat, si possible, en tenant compte avant tout du sérieux

Next

/
Thumbnails
Contents