Folia Canonica 5. (2002)

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BOOK REVIEWS 307 d’empêcher, consacre». Et d’indiquer que «la voie est ainsi ouverte pour des as­sistances mutuelles dans l’indépendance et la confiance réciproque, la souverai­neté spirituelle de l’Église apparaissant plus nettement encore». C’est dire que cet accord-cadre peut servir de modèle à des conventions à venir avec d’autres États africains. Enfin, l’accord avec le Kazakhstan présente un intérêt particulier, car il s’agit d’un accord avec un pays à majorité musulmane récemment sorti du giron com­muniste. Il dessine le statut civil de l’Église en vue de son développement à venir, et non compte tenu du poids de l’histoire, comme c’est le cas dans la plupart des autres accords et conventions. Au total, sur cette période 1950-2000,38 pays sont concernés plus l’O.L.P. et l’O.U.A., et 12 Länder d’Allemagne. Certains accords non publiés sont absents de ce recueil. C’est le cas, entre autres, de l’acte annexé au protocole du 15 sep­tembre 1964 relatif aux conversations entre les représentants du Saint-Siège et du gouvernement hongrois. Le texte des différents accords est donné dans la ou les langues dans laquelle ou lesquelles ils ont été rédigés et ratifiés. Un index thématique détaillé (p. 877-880 et 73-74) permet une utilisation pratique de ces ouvrages, en même temps qu’il fait découvrir la richesse et la va­riété des matières, dites «matières mixtes», qui font l’objet de ces conventions. Les deux volumes se terminent par un index chronologique suivant la date de si­gnature des accords. Dominique LE TOURNEAU D. SCHON, Der Codex Canonum Ecclesiarum Orientalium und das au­thentische Recht im christlichen Orient. Eine Untersuchung zur Tradition des Kirchenrechts in sechs katholischen Ostkirchen (Das östliche Christentum, N.F., Bd. 47), Augustinus-Verlag, Würzburg 1999, 458 S., ISBN 3-7613-0193-6. Als nach dem 2. Vatikanischen Konzil und auf Grund seiner Beschlüsse eine Revision und Neukodifizierung des Kirchenrechts unerläßlich war, stand man vor der Frage, in welcher Weise das zu geschehen habe. Denn nicht nur die Rechtsverhältnisse der lateinischen Kirche mußten neu geordnet werden, son­dern auch die der katholischen Ostkirchen. Was die letzteren betraf, gab das Konzil im Dekret Orientalium Ecclesiarum unmißverständliche Vorgaben: In Art 2 heißt es: „Das ist nämlich das Ziel der katholischen Kirche: daß die Über­lieferungen jeder einzelnen Teilkirche oder eines jeden Ritus unverletzt erhalten bleiben ...“ — in Artikel 6 ist zu lesen: „Alle Ostchristen sollen wissen und davon

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