Kaszab Zoltán (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 76. (Budapest 1984)

Colonnelli, E.: Notes sur quelques Ceutorhynchinae de l'Afrique tropicale (Coleoptera, Curculionidae)

de fascicules de soies dressées. — Pattes fortes; fémurs fortement et aiguement denticulés; tibias avec la tranche interne un peu bisinuée ; méso- et métatibias du mâle très fortement ongulés en dedans au sommet; corbeilles tarsales un peu ascendantes; ongles fortement appendiculés. Canal rostral profond, atteignant la moitié du metasternum. Notes comparatives — Le sous-genre nouveau diffère des Cyphosenus s. str, des Indies orientales par le bord antérieur du prothorax pourvu au milieu de deux denticulés, par tous les fémurs munis d'une dent forte et aiguë, par le borde externe des tibias sans squamules piliformes mi-dressées et par le fort onglet apical des méso-et métatibias du mâle. Au nouveau sous-genre appartiennent l'espèce ci-dessous, Egriodes tuberculiceps HUSTACHE (comb, n.) du Kenya et Coeliodes ellenbergi HUSTACHE (comb, n.) du Gabon et du Zaïre. Cyphosenus (Afrocyphosenus) uncipes sp. n. Série typique — Ghana: Western region, Busua, 0-15 m (N 4°48'—W 1°56'), 27. VIII. 1969, 1 çf (holotypus), Dr. S. ENDRŐDY-YOUNGA leg. Holotype dans la Section Zoologique du Musée National d'Histoire Naturelle. Diagnose —• Un Afrocyphosenus impossible à confondre avec les autres espèces par le rostre noirâtre à la base et roux depuis l'insertion des antennes, par le rostre peu arqué et par le revêtement très foncé. Holotype çf — Tégument noirâtre ; moitié antérieure du rostre et antennes rougeâtres ; derniers articles du funicule et massue rembrunis; tibias et tarses brun-foncés. Revêtement du dessus brun foncé; côtés du prothorax et dessous blanchâtres; une très petite tache blanche à la base de la suture. Rostre aussi long que le prothorax, finement sillonné et muni de quelques quamule à la base, glabre, lisse et brillant depuis l'insertion des antennes. — Antennes insérées un peu en arrière de la moitié du rostre; scape prolongé à l'apex en pointe très fine; deux premiers articles du funicule subégaux, le 1

er plus épais; les 3

e-7

e plus courts, moniliformes, comprimés et pas transversaux; massue aussi longue que le 5 articles précédents réunis. — Prothorax une fois et 1 /4 plus large que long, subconique; disque grossièrement et très densement ponctué. — Elytres avec les côtés bien arrondis; calus humerai relativement peu saillant, l'apex marqué par des touffes de squamules noires sur les intervais 3, 5 et 6. Stries bisinuées en arrière. Interstries 3, 5 et 7 pourvues près de la base et à la moitié de touffes de squamules noires soulevées. Pénis: fig. 77 et 78. — L o n g u e u r, sans rostre, 2,8 mm. Derivatio nominis — L'espèce tire son nom des onglets tarsales du mâle très forts. Notes comparatives — La nouvelle espèce ne se peut confondre avec C. ellenbergi (HUST.) du Gabon et du Zaïre par le rostre roux seulement dans sa moitié apicale, par le funicule rembruni au lieu d'être testacé, par l'absence de squamules cendrées tout le long des interstries élytrales, par le calus humerai bien moindre. C. uncipes diffère de C. tuberculiceps (HUST.) du Kenya par les tibias et les tarses sombres au lieu d'être testacés, par le rostre et les antennes en partie rousses, par l'absence de squamules cendrées à la base des élytres, par les articles 4-7 des antennes moniliformes, par l'absence d'un tubercule sur la 7

e interstrie en arrière. Note — Pour séparer les genres de la tribu Egriini décrits jusqu'au présent pourra être utilisé le tableau suivant. 1 Canal rostral profond, atteignant au moins la moitié du mésosternum 4 I' Canal rostral évident seulement sur le prosternum 2 2 Prothorax pourvu de forts tubercules latéraux et sans bosse médiane. Tête, prothorax et élytres munis de squamules piliformes soulevées. Afrique orientale Paregrius Voss

3 * Le genre Paregrius, que je ne connais pas dans la nature, paraît deux fois dans le tableau, car Voss (1962 et 1965) n'a pas décrit la conformation du canal rostral.