Kaszab Zoltán (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 76. (Budapest 1984)

Colonnelli, E.: Notes sur quelques Ceutorhynchinae de l'Afrique tropicale (Coleoptera, Curculionidae)

Notes comparatives — Le nouveau genre est très semblable à Neocoeliodes, mais en diffère par le corps moins trapu, le rostre bien plus long, le prothorax moins transversal, les élytres plus longs, les fémurs à peine visiblement denticulés, le canal rostral prolongé, bien qu'eiïacé, sur le metasternum. Exocoeliodes diffère en outre de tous les autres genres de Ceutorhynchini par la structure très particulière du bord antérieur du prothorax (fig. 74 et 75). C'est seulement l'espèce typique E. quinquetuberculatus (ROSENSCHÖLD) de l'Afrique du Sud qui fait partie de Exocoeliodes. J'ai pu étu dier une série d'exemplaires provenantes de la Province du Cap: Somerset Est et du Transvaal: Rivonia. Ces insectes correspondent bien à la description (SCHÖNHERR, 1837). Tribu EGRIINI COLONNELLI Genre Egriodes MARSHALL Ce genre renferme espèces très densement revêtues de squamules crayeuses, munies sur les élytres et sur le prothorax de forts tubercules, avec la corbeille tarsale très fortement ascendante et la base du prothorax coupée presque droite (fig. 71 et 72). Les espèces qui font partie de ce groupe sont les suivantes : E. dollmani MARSHALL (génotype) et E. alticollis MARSHALL, tous le deux proviennent de la Rhodesia et du Mocambique (MARSHALL 1935) et les trois espèces nouvelles qui seront après décrites. Au contraire «Egriodes» tuberculiceps HUSTACHE (1939a) du Kenya, qui a le prothorax fortement bisinué à la base, les tibias pas anguleux à la base et les ongles dentés, appartient en réalité à Cyphosenus SCHULTZE (comb, n.) Egriodes ephippiger sp. n. (fig. 56) Série typique — Ghana: Northern region, Yapei (50 Km SW de Tamale), 15. XII. 1969, 1 rf (holotype) et 1 Q (paratype), Dr. S. ENDRŐDY-YOUNGA leg. Holotype dans la Section Zoologique du Musée Hongrois d'Histoire Naturelle; paratype dans ma collection. Diagnose — Un Egriodes distinct des autres par le tégument sombre, par l'absence de taches orange sur les tubercules prothoraciques, par le corps grand (2,7 mm). Holotype çf — Tégument brun-noirâtre ; moitié antérieure du rostre et antennes rousses; tibias et tarses brun-rougeâtres. Revêtement du dessus très dense, voilant tout à fait le tégument, formé de squamules crayeuses appliquées grises et brun foncées et de squamules claviformes noirâtres soulevées es condensées en touffes sur les tubercules. Dessous et côtés du prothorax revêtus de squamules d'un gris clair; côtés du prothorax munis en outre de squamules claviformes noirâtres isolées et soulevées, qui ressemblent à des petits granules. Rostre mince, peu arqué, peu plus long que le prothorax, densement squamulé de gris à la base, glabre et lisse depuis l'insertion des antennes. — Antennes fines, insérées peu en arrière de la moitié du rostre; scape claviforme au sommet ; funicule de 7 articles; le 1™ épais et peu moins long que le 2

e

; le deuxième le plus long; le 3

e et 4

e subégaux et allongés ; les trois dernier tous plus longs que larges ; massue fusiforme, aussi longue que les 4 articles précédents. — Tête petite, squamulée de gris et de brun ; yeux latéraux, peu convexes ; front déprimé. Prothorax transversal, les côtés arquées; disque muni de 4 tubercules en avant, deux sur le bord antérieur et deux peu après plus grands; sillon médian large et assez profond; base très faiblement bisinuée. — Elytres pas plus longs que larges, déprimées en avant; calus humerai surmonté par un tubercule très grand ; calus apical marqué par 2 tubercules, l'un sur le 5

e intervalle l'autre sur le 7

e

. Stries fines. Interstries un peu convexes; la 3

e

, 5

e et 7

e munies à leur moitié d'un tubercule ; la 3

e et la 5

e en outre avec un autre tubercule près de la base. — Pattes fortes ; fémurs munis d'une touffe de squamules en forme d'une dent obtuse; tibias anguleux à la base; méso-et métatibias munis à l'apex d'un très petit onglet; tarses courts; ongles simples. Canal rostral profond, atteignant la moitié du metasternum ; le 1

er segment ventral un peu plus long que le 2

e et le 3

e ensemble ; 2

e aussi long que les deux suivants; le 5

e marqué par une fossette médiane et par deux impressions latérales peu profondes. Pénis : fig. 67 et 68 — Longueur, sans rostre, 2,7 mm. Paratype 9 — L'exemplaire femelle est tout à fait semblable à l'holotype; diffère par les méso- et métatibias sans onglet apical et par le 5

e segment ventral sans impressions. Derivatio nominis — Le nom latin ephippiger ( = sellé) fait allusion à les fortes gibbosités prothoraciques.