Kaszab Zoltán (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 76. (Budapest 1984)
Colonnelli, E.: Notes sur quelques Ceutorhynchinae de l'Afrique tropicale (Coleoptera, Curculionidae)
dans la Province du Cap: Somerset Est et Mosselbay. Ces exemplaires sont parfaitement conformes à la description (SCHÖNHERR 1837). Neocoeliodes celastri est inféodé aux Celastraceae. Genre Eucoeliodinus gen. n. Espèce-type: Falciger mirabilis A. et G. B. VILLA, 1835 Description — Corps assez trapu. Tégument brun-noirâtre; élytres, bord antérieur du prothorax, pattes, à l'exception de la base des fémurs, rougeâtres. Revêtement formé de squamules piliformes blanches, fauves et brunes strictement appliquées, dessinant sur le prothorax 4 taches sombres. — Elytres avec la moitié basale couverte de squamules fauves, l'apex des squamules blanche; une tache blanche peu après la base de la suture. Le dessous densement revêtu de squamules blanches. Rostre court, arqué, quatre fois plus long que large à l'apex, ponctué-squamulé. — Antennes médianes; funicule de 7 articles. Yeux convexes; front déprimé. •— Prolhorax peu plus large que long; bord antérieur soulevé; base bisinuée; disque convexe, densement ponctué, muni d'un fin sillon médian. Elytres une fois et 1/4 plus longs que larges, les côtés un peu arqués; calus humerai et apical saillantes. — Fémurs pas vraiment denticulés, mais avec leur bord inférieur bisinué près de l'apex; tibias droits, comprimés; corbeilles tarsales fortement ascendantes. Canal rostral profond, terminé en coin au bord antérieur du metasternum ; premier segment ventral un peu plus long que le 2 e ; le deuxième à peine plus long que le 3 e et 4 e ensemble; dernier avec deux impressions longitudinales de chaque côté. Pour d'autres détails et pour le pénis voiries fig. 41, 43, 53, 61 et 62. Notes comparatives — Le nouveau genre est très semblable au précédent, mais en diffère par le bord antérieur du prothorax soulevé, par les tibias plus longs, par les élytres plus longs, par le dessin de squamules différent, par la base du prothorax bisinuée, par l'abdomen mois convexe. Eucoliodinus diffère de Coeliodes SCHÖNH. par le rostre seulement 4 fois plus long que large et par le canal rostral pas entamant le metasternum. Le genre nouveau ne peut être confondu avec Pseudocoeliodes HOFFM. par le rostre très court et par le canal rostral pas prolongé sur le metasternum (fig. 37, 53, 43 et 44). Notes synonymiques — Seulement l'espèce typique E. mirabilis (A. et G. B. VILLA) fait partie de Eucoeliodinus. Cette espèce est plus connue sous le nom de zonatus lui donné par GERMAR (1845); il est d'autre part évident que ce nom doit être considéré comme un synonyme de mirabilis, publié dix ans auparavant (VILLA et VILLA 1835) (syn. n.), malgré l'opinion de BATZAKIS (1971), qui a considéré mirabilis comme un nomen oblitum, alors que plusieurs auteurs (HEYDEN, REITTER et WEISE 1891; DALLA TORRE & HUSTACHE 1930; WINKLER 1932) l'avaient cité, bien que sous les synonymes de Coeliodes zonatus GERM. HOFFMANN (1956) a compris mirabilis dans son genre Pseudocoeliodes, créé pour Coeliodes rubricus GYLL., mais il est évident que les caractères «Canal prosternai prolongé sur le metasternum et terminé par une excavation» et «Crête antéapicale des élytres accusée» ne se trouvent chez notre espèce. En outre WAGNER (1942) cite l'espèce sous le groupe Eucoeliodes, qui n'est pas décrit et dont le genotype n'est pas fixé non plus. Eucoeliodes est donc un nomen nudum et tombe en synonymie de Eucoeliodinus. Les synonymies ci-dessus se pouvent ainsi schématiser : Eucoeliodinus COLONNELLI, hoc opus Pseudocoeliodes HOFFMANN, 1956 (partim), syn. n. Eucoeliodes WAGNER, 1942 (nomen nudum), syn. n. Eucoeliodinus mirabilis {A. & G. B. VILLA, 1835) Coeliodes zonatus GERMAR, 1845, syn. n. Eucoeliodinus mirabilis est répandu dans l'Europe centrale et méridionale, dans l'Asie Mineure, au Liban et en Irak cette espèce vit sur Evonymus europaeus L. qui appartient aux Celastraceae. Je remembre que Neocoeliodes celastri vit sur des Celastraceae, lui aussi ; il est donc très probable que la grande ressemblance entre ces deux genres soit provoquée par le phénomène de la convergence. 15 Természettudományi Múzeum Évkönyve 1984