Kaszab Zoltán (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 76. (Budapest 1984)
Colonnelli, E.: Notes sur quelques Ceutorhynchinae de l'Afrique tropicale (Coleoptera, Curculionidae)
brusquement resserré derrière le bord antérieur qui est un peu relevé; base presque droite; tubercules latéraux obtuses; sillon longitudinal visible seulement devant l'écusson. — Elytres d'une fois et 1/4 plus longs que larges, un peu retrecies en arrière. Stries fines, ponctuées, munies de soies blanches; interstries planes, beaucoup plus larges que les stries. — Fémurs munis d'une petite dent obtuse surmontée d'une touffe de soies blanches; tibias droits; méso-et métatarses assez allongés; ongles fortementa ppendiculés. Pénis: fig. 35 et 36. — Longueur, sans rostre, 2,7 mm. Derivatio nominis — L'espèce s'appelle aequatorialis ( = equatorial), car la localité typique est très voisine à l'équateur. Genre Ericomicrelus gen. n. Espèce-type: Micrelus bipus tu latus SCHULTZE, 1899 Description — Tégument rouge ; apex du rostre, rebord basai du prothorax et des élytres, et dessous noirâtres; antennes et ongles rembrunis. Revêtement formé de squamules blanches condensées sur la ligne médiane du prothorax et sur la suture élytrale, et de soies squamiformes mi-couchées; le dessous couvert de squamules blanches. Rostre peu arqué, aussi ou plus long que la tête et le prothorax. — Antennes fines; funicule de 7 articles. — Tête grande; yeux petits, convexes. — Prothorax subcarré, presqu' aussi large que long, muni de deux tubercules latéraux aigus; bord antérieur un peu soulevé, avec un double rebord; disque plan, impressionné au milieu. Base du prothorax et des élytres presque droite, avec un fin rebord très finement denticule. — Elytres une fois et 3/4 plus longs que larges, subrectangulaires; calus humerai très saillant, l'apex normal. Stries fines, ponctuées; interstries peu convexes, dépourvues d'aspérités. — Pattes robustes; fémurs inermes; corbeilles tarsales pas ascendantes; le 3 e article des tarses fortement bilobé. Canal pectoral nul. Notes comparatives — Le nouveau genre s'éloigne considérablement de Micrelus Thoms. par le corps allongé, par le rostre très long, par l'absence des soies soulevées et des granules sur les interstries élytrales. Ericomicrelus est plutôt un proche parent de Isorhynchus Schönh., mais ce genre a les fémurs finement denticulés, les interstries élytrales munies de soies dressées, le prothorax avec deux impressions longitudinales de chaque côté de la ligne médiane (fig. 48,49,69,70). Isorhynchus, d'autre part, est réuni à tort par MARSHALL (1946) à Ceutorhynchus GERM.; en réalité Isorhynchus diffère considérablement de Ceutorhynchus par le prothorax avec deux impressions longitudinales sur le disque de chaque côté de la ligne médiane, par la base du prothorax et celle des élytres très finement denticulées ensemble, par le revêtement formé de squamules rondes concaves et de soies soulevées, unisériées sur les interstries élytrales. En outre Isorhynchus et Ericomicrelus diffèrent de Ceutorhynchus par le tégument du dessus entièrement roux à l'exception de la base des élytres et du prothorax étroitement noires, par les épimères mésothoraciques très peu visibles du dessus, car ils sont tronqués à l'apex et sont avancés sous le bord inférieur du prothorax, par les tempes plus longs du diamètre de l'oeil. Seulement l'espèce typique Ericomicrelus bipustulatus (SCHULTZE) de la Tanzanie fait partie du nouveau genre. C'est à remarquer que Ceutorhynchus bipunctatus HUSTACHE (1939a) de l'Elgon ne diffère en rien de l'espèce de SCHULTZE (syn. n.). La coloration et le revêtement de E. bipustulatus sont assez variables; le pénis est représenté dans les figures 33 et 34. Cette espèce a été capturée sur Erica arborea dans le Shira Plateau (Kilimanjaro). Genre Micrelus THOMSON Ce genre renferme espèces inféodées aux Erica, répandues pour la plupart en Afrique tropicale ; deux se trouvent en Europe et une au Japon, mais cette dernière qui a le canal rostral profond (HUSTACHE 1916b) demandera très probablement l'érection d'un genre nouveau. Les Micrelus sont très nombreux en Afrique; j'en ai pu examiner plusieures espèces, dont la plupart étaient nouvelles. Malgré cela, aujour d'hui seulement huit espèces sont décrites, auxquelles il faut joindre Ceutorhynchus schimperi HUSTACHE de l'Abyssinie, qui est en réalité un vrai Micrelus ( comb. nov. ) et les deux espèces nouvelles ci-dessous.