Kaszab Zoltán (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 76. (Budapest 1984)
Colonnelli, E.: Notes sur quelques Ceutorhynchinae de l'Afrique tropicale (Coleoptera, Curculionidae)
difficile; on peut ajouter aux diiférences indiquées dans la diagnose que L. endroedii a les squamules du dessus bien plus fines que dans la majorité des L. maynei vus par moi-même. A ce propos, il faut remarquer que dans le genre Lioxyonyx il est très difficile de séparer les femelles; si on ne possède pas des mâles, il est parfois impossible d'arriver à une identification certaine. Lioxyonyx temulentus sp. n. (fig. 23) Série typique — Ethiopia: Kaffa: Jimma, m 1800, X. 1939, 1 9 (holotype) et 1 çf et une 9 (paratypes). G. L o R o leg. — Holotype et un paratype dans le Museo Civico di Storia Naturale de Milan ; un paratype dans ma collection. Di gnose — Un Lioxyonyx voisin de L. uniseriatus HUST. du Madagascar; diffère de ce dernier par les soies du dessus noires et par les interstries élytrales à peine plus larges que les stries. Holotype çf —-Tégument noir; les antennes et le rostre, sauf la partie extrême de la base rouges; les tibias brun-rouges; tarses brunes. Revêtement du dessus formé de soies brunes et noirâtres, entremêlées de quelques-unes blanchâtres, mi-dressées; ces soies sont unisériées sur les interstries élytrales; quelques petites squamules blanches se trouvent sur la moitié antérieure des côtés du prothorax et sur la moitié basale de la suture élytrale. Dessous couvert peu densement de soies squamiformes appliquées blanches. Rostre arqué, aminci et un peu aplati à l'apex, plus court que le prothorax, strié à la base et glabre et brillant depuis l'insertion des antennes, qui est placée à sa moitié. — Antennes assez courtes; scape claviforme, muni à l'apex d'une épine longue et aiguë; I e * article du funicule bien plus gros et plus long que le 2 e ; les suivants courts; le dernier transversal; massue fusiforme courte. Front déprimé; yeux convexes. — Prothorax un peu plus large que long, resserré derrière le bord antérieur qui est à peine visiblement bidenté et un peu soulevé sur le vertex. Base du prothorax bisinuée ; disque convexe, muni d'une petite fovéole antéscutellaire ; points arrondis et assez denses. — E 1 y t r e s 1 fois et 1 /4 plus longs que larges, rétrécies en arrière; calus humerai et apex assez saillants. Stries profondes, ponctuées; interstries à peine plus larges que les stries, assez convexes, muriquées en arrière. — Pattes assez fortes; fémurs claviformes; métafémurs épaissis; tibias légèrement recourbés en dedans; pro et mésotibias munis d'un onglet apical. Le 5 e segment ventral muni d'une forte épine suivie d'une fossette triangulaire. Pénis: fig. 15 et 16. —-Longueur, sans rostre, 2,1 mm. Paratypes — La mâle est très semblable à l'holotype; la femelle a le corps plus trapu, le rostre noir et les tibias noirâtres, les métafémurs peu épaissis et ne possède pas l'onglet tibial ni l'épi ne et la fossette ventrales. Longueur; 2,2-2,5 mm. Derivatio nominis — Le nom latin temulentus ( = ivre ) fait allusion à le «nez» rouge du mâle de l'espèce nouvelle. Notes comparatives — L. temulentus se pourrait confondre seulement avec L. uniseriatus HUST., mais ce dernier a les soies élytrales blondes ou blanchâtres, le pygidium densement couvert de squamules blanches et les interstries élytrales beaucoup plus larges que les stries. L. setosellus Voss de l'Upemba a les élytres plus larges que longs et le prothorax a une forme très différente. Genre Hemilioxyonyx gen. n. Espèce-type: Lioxyonyx sibitiensis HOFFMANN, 1968 Description — Rostre mince, faiblement arqué, nullement subulé. — Prothorax transversal; bord antérieur à peine échancré; bord postérieur bisinué; disque pourvu de deux bosses médianes entre lesquelles se trouve un canal longitudinal large et profond. — Élytres peu plus larges que longs; calus humerai saillant, l'apex effacé. Stries ponctuées, profondes; interstries convexes. Canal rostral profond suelement sur le prosternum, où il est distinctement limité par les hanches antérieures. •— Fémurs denticulés et renflés chez le mâle; tibias aplatis, courbés; méso- et métatibias avec les corbeilles tarsales ascendantes. Soies squamiformes du dessus blanches et fauves, à peine soulevées; dessous avec des squamules allongés blanches. Face ventrale du pénis munie de très fines soies insérées au bord interne du lobe médian (fig. 20). Notes comparatives — Le nouveau genre est proche de Lioxyonyx HUST., mais en diffère par la structure du canal rostral, qui n'est pas terminé par une excavation