Szekessy Vilmos (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 60. (Budapest 1968)
Nagy, G., Kecskeméti, T. ; Kecskeméti-Körmendy, A.: La connexion entre les formations eocenes de la Montagne Pilis et les autres parties du Massif Central Transdanubien
Le complexe de houille Ce complexe est situé successivement sur les gisements terrestres-d'eau douce,, ou en manque de ces derniers, il est posé directement sur la montagne basale. La position stratigraphique de ces couches, connues jusqu'à présent uniquement des sondages, est déterminée par des schistes saumâtres-marins superposés. On ne doit ranger à cette série que des gisements de houille, ainsi que les calcaires d'eau douce, les calcaires marneux, l'argile charbonnifère enfin l'argile d'origine saumâtre et les aleurolites qui séparent le complexe de houille ou qui se trouvent éventuellement dans le mur ou bien dans le toit du complexe. On trouve dans cette zone d'une part des couches de houille probablement d'origine d'eau douce, d'autre part d'origine paralique et allochtone. Couche à Nummulites subplanulatus — N . striatus Cette couche contient des schistes houilliers qui peuvent être bien déhmités, tant au point vue pétrographique que faunistique. La série d'argile-d'aleurolite et de marne qui succède comme sédimentation continuelle au complexe de houille, contient quelques mètres au-dessus de ce dernier en masse N. subplanulatus HANTK. & MAD., N. striatus (BRTJG.), grandes-Foraminifères caractéristiques, ainsi que l'association des Mollusques, riche en exemplaires,, mais pauvre en espèces: Zebina hungarica SZOTS, Turriteïla tokodensis STRATJSZ, Mesalia elegantula (ZITTEL) , Tympanotonus hantkeni (Mun. -CHALM. ), Pyrazus jocillatus (DE GREG.), Ancïlla propinqua ZITTEL, Marginella nana ZITTEL, Cadulus pseudohungaricus SZOTS, Leda striata LAM.,. Arca vértesensis SZŐTS, Tivelina pseudopetersi (TAEGER). En dehors des espèces que nous venons d'énumérér, quelquefois apparaissent aussi diverses Operculines dans la partie supérieure de la zone, mais celles-ci sont ordinairement représentées par peu d'exemplaires. Le A 7 , striatus (BRTJG.) et sa présence simultanée avec N. subplanulatus HANTE:. Se MAD. prouve que cette dernière forme ne peut pas être considérée comme l'espèce caractéristique à l'étage yprësien. Il n'est pas rare que dans ces schistes on trouve seulement des N. striatus (BRTJG.) et des formes appartenant au même groupement, mais qui sont des espèces nouvelles. Bien que A 7 , striatus (BRTJG.) par suite de sa plus vaste existence de vie ne nous donne pas la possibilité à faire une stratification exacte, comme p. ex. N. perforatus (MONTF.), on peut tout de même évaluer l'âge des schistes en question incontestablement comme eocène moyen. Ce fait est encore accentué par la connexion étroite qui existe entre ces schistes et ceux à N. perforatus qui les suivent d'une sédimentation transitoire et qui peuvent être considérés comme zone principale. Par conséquent on doit accepter comme fait certain la présence de ces couches sur notre terrain, ainsi que les données stratigraphiques relatives aux couches à N. subplanulatus HANTK. & MAD., mais à la base des susdits, nous ne tenons pas motivé leur classification à l'étage yprésien. Les couches à N. perforatus Sur les couches à N. subplanulatus — A 7 , striatus se posent des schistes marneux, bien plus calcaires que les précédents, formant un complexe le plus marin du cycle sédimentaire. Ces couches assez minces, généralement d'une épaisseur de quelques mètres, peuvent être considérées — à la base de leur riche faune à grandes-Foraminifères — comme la zone principale de l'eocène moyen.