Szekessy Vilmos (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 59. (Budapest 1967)

Cziffery-Szilágyi, G.: Contributions a l'étude de la flore helvétienne des environs d'Eger (Hongrie septentrionale)

localités précises, seul les environs d'Eger. Ces données ne peuvent être rangées dans le helvétien qu'avec certaine réserve. Seul pour Cornus studeri HEER on peut être certain qu'il provient des couches helvétiennes car SCHIMPER (Traité de Paléontologie végétale III. 1872, 53) rapporte cette espèce, tout probablement après HEER du «tuf rhyolitique des environs d'Erlau (Hongrie)» . Après la roche indiquée le donnée se réfère certainement aux couches helvétiennes. Cette présomption est prouvée par le fait que C. studeri HEER a été trouvé aussi récemment à Eger —Tihamér (L. ZELLER, in ANDREÁNSZKY & KOVÁCS: Gliederung und Ökologie der jüngeren Tertiärfloren Ungarns, Ann. de l'Institut Géologique de Hongrie 44, 1, 1955, 18, Taf. V. 10). Plus récemment J. UDVARHÁZI a rapporté des données de la vallée Fertővölgy (Harmadkori növénymaradványok Eger környékéről, Plantes fossiles tertiaires des environs d'Eger, Földt. Közi. 68, 1938, 131 — 144). Dans son étude J. UDVARHÁZI décrit 11 espèces des couches minces de tuf rhyolitique à grains fins de la vallée Fertővölgy. Parmi ces espèces figurent Acer tritobalum (STRBG.) A. BR. et Alnus kefersteinii (GOEPP.) UNG. En dehors de ces espèces plus ou moins précisément déterminées il fait mention de trois autres types qui ne pouvaient pas être déterminés à cause de leur mauvaise conservation et seul le groupe de parenté pouvait être établi. Parmi ceux figure une empreinte de Pinus à trois feuilles. Cet échantillon, comparé avec l'empreinte d'un Pinus à trois feuilles représenté dans notre collection, corresponde assez bien à celui. Nous avons déterminé notre empreinte comme Pinus rigios UNG. L'échantillon d'UDVARHÁzi appartient alors très vraisemblement aussi à cette espèce. Il rapporte une empreinte bien conservée mais incomplète sous le nom Quercus sp. Dans nos collections figurent plusieurs feuilles de Quercus. Celle d'

UDVARHÁZI appartient probablement à une des espèces décrites par nous ci-dessous. Dans l'étude de L. ZELLER (citée plus haut) el'e énurnère d'Eger

— Tihamér et d'Andornaktálya (dans ces temps les localités Pincevölgy et Savósvölgy n'étaient pas encore connues) 22 plantes fossiles diverses. Dans cet ensemble figurent environ 30 feuilles natantes de Satvinia, malheureusement assez détériorées. Analysant l'ensemble il devient clair qu'il y s'agit de deux groupement végétaux. La localité Pincevölgy, située à la marge E du village Andornaktálya, était découverte par F. LEGÁNYI. AU cours de plusieurs recherches dans cette localité un beau matériel pouvait être recueilli. L'auteur rapportait des localités helvétiennes des environs d'Eger trois empreintes de fougères bien conservées (G. CZIFFERY Beiträge zur Kenntnis der Tertiärfloren Ungarns. Ann. Hist.—Nat. Mus. Nat. Hung. 53, 1961, 40—44). Deux de ces fougères, Lygodium et Platycerium exigent un climat tropical ou au moins fortement subtropical. La liane Lygodium et le Platycerium epiphytique se rangent très bien dans la végétation «laurisilvae» de ces localités mais lui donnent un trait tropical. Ensuite nous passons à la description de quelques empreintes plus intéressentes du riche matériel. Pinus rigios UNG. Iconographia, 25, 1852, t. XIII, 3 (Fig. 1.) Une empreinte de Pinus à trois feuilles appartient avec toute probabilité à cette espèce (No. 2052 du Musée d'Eger). Malheureusement la gaine du groupe de feuilles n'est pas conservée, aussi le sommet des feuilles fait défaut, et ainsi la longueur précise des feuilles est inconnue a longuer de la partie conservée est 8 cm, la largeur des feuilles aciculaires Vj

A mm, les feuilles sont par conséquent relativement larges. UNGER donne pour la longueur des feuilles du P. rigios UNG. 2 — 3 pouces, une dimension qui corresponde bien avec la longueur de nos feuilles. Mais après les figures d'ÜNGER les empreintes décrites par lui sont aussi incomplètes et la longueur origonale ne peut pas être déterminée. Restes de Pinus à trois feuilles aussi épaisses ou encore plus épaisses, mais certainement considérablement plus longues ont été décrites par E. NOVAK de Kiseged près d'Eger (NOVAK, E.: A kisegedi oligocén flóra fenyőféléi, Les Conifères da la flore oligocène de Kiseged. Bp. Tud. Egyet. Biol. Int. Evk. 1, 1950, 48 — 61, Fig. 1.) sous le nom P. tuzsoni NOVAK. Ces feuilles atteignent une longueur de 20 cm, celles