Szekessy Vilmos (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 58. (Budapest 1966)
Nyírő, M. R.: Foraminiferes du gres burdigalien des gisements du mur du charbon de Salgótarján (Eperjestelep)
(Les espèces indiquées avec * sont les éléments des gisements burdigaliens d'Eggenburg. Les individus déterminés sont placés dans la Section Géologique et Paléontologique du Musée d'Histoire Naturelle de Hongrie, N°. d'inventaire: M. 65. 1138.) Dans la suite nous donnons la description des espèces les plus caractéristiques: Spiroplectammina CUSHMAN 1927. Spiroplectammina deperdita (D'ORBIGNY) Pl. I. fig. 1. 1846. Textularia deperdita D'ORBIGNY, D'ORBIGNY: Vienne, p. 244. Pl. 14, Fig. 23—25. 1952. Spiroplectammina deperdita (D'ORBIGNY), HAGN: Geol. Bav. 10. p. 137. 1957. Spiroplectammina deperdita (D'ORBIGNY), TOLLMANN: Sitzungsberichte. Ab. I. Bd. 166, Cah. 3—4. p. 178. Pl. I. Fig. 1—2. 1962. Spiroplectammina deperdita (D'ORBIGNY) Indans: Fortschr. Geol. Rhein, v. Westf. T. 6. p. 35. Pl. 1. fig. 3, 4. Forme allongée, bisériale. Paroi agglutinée, vaso-calcaire. L'ensemble des loges primaires est cunéiforme. L'enroulement spiral des loges primaires n'est pas bien visible. Les loges sont développées en forme d'un parallélogramme étroit. Les sutures sont assez vastes. La dernière loge est un peu gonflée. L'ouverture buccale en forme du croissant est placée dans la ligne mediale du test. L'espèce est assez fréquente, il y a dans la matière examinée 12 exemplaires bien conservés, d'une taille moyenne. TOILMANN (1957) mentionne l'espèce du gisement marneux et du calcaire à Litbothamnium d'Eggenburg. En Hongrie elle est connue à partir du Rupélien jusqu'au Tortonien et elle abonde dans l'Oligocène supérieur. Textularia DEFRANCE 1824. Textularia gramen D'ORBIGNY Pl. L fig. 2. 1846. Textularia gramen D'ORBIGNY, D'ORBIGNY: Vienne, p. 248, Pl. 15. Fig. 4—6. 1949. Textularia gramen D'ORBIGNY, CUVILLIER & SZAKÁLL: Foram. d'Aquit., part. I. p. 16, Pl. 3. Fig. 7. 1962. Textularia gramen D'ORBIGNY, Indans: Fortschr. Geol. Rhein v. Westf. T. 6, p. 71, Pl. 1. Fig. 9. Paroi finement agglutinée. Test bisérial, la forme s'arrondit vers les loges dernières. Les loges sont plates, le côté spiral presque invisible. Les loges ont la forme d'un parallélogramme, les sutures sont enfoncées. Les trois loges, les plus jeunes sont plus gonflées que les anciennes. L'ouverture buccale a la forme du croissant. Trois individus furent trouvés dans la matière. L'espèce est assez fréquente dans les couches sablonneuses d'Kggenburg (Bassin e.A. de Vienne). Textularia lateralis LALICKER Pl. I. fig. 3-4. 1935. Textularia lateralis LALICKER, LALICKER: Smith. Inst. Mise. Coll. Washington D.C. Vol. 91, N° 22 (publ. 3328), p. 1. Pl. I. Fig. 5. 1949. Textularia lateralis LALICKER, CUVILLIER & SZAKÁLL: Foram. d'Aquit. Part. I. p. 15. Pl. 4. Fig. 6. Test bisérial, paroi finement agglutinée, la forme assez étroite vers les loges primaires, où elle devient cunéiforme. Les deux loges dernières sont assez gonflées, les loges primaires sont aplaties. Sutures peu visibles. L'espèce n'est représentée dans la matière que par deux individus, dont les loges initiales manquent. L' ouverture buccale était inéxaminable. CUVILLIER & SZAKÁLL (1949) signalent la présence de cette espèce du Burdigalien et du „Vindobonien" du bassin d'Aquitaine.