Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 52. (Budapest 1960)
Ujhelyi, J.: Études taxonomiques sur le groupe du Lotus corniculatus L. sensu lato
(sub L. corniculatus ß villosus Thuill.) ; Magoserdő anon. ; inter mt. Kakukhegy et Szekrényes, G. Fekete; Croatia : Carlopago, G. Lengyel; Seline, A. Degen; Sepanj ad Libinje, A. Degen: Selinje, J. B. Kümmerle; Cirkvenica, J. B. Kümmerlc, Ostarija, N. Filarszky et J. B. Küm merle; Lies et Fiume, L. Simonkai; Zakaj et Jelenje, L. S i m o n k a i Buccari, Á. Degen; Obrova et Podrag, A. Degen; Starigrad, A. Degen; Allan, A. Degen; Radlovac, J.B. Kümmerle; Sugarska Daliba, Ä. Degen; Raduc, J.B. Kiimmerle; Lukovo, J.B. Kümmerle et G. M o e s z ; Herzegovina : Mostar, H. Raa p. Cette espèce n'a été que partiellement reconnue comme un taxon distinct du L. corniculatus L. C'est qu'on a réuni avec elle aussi d'autres espèces de Lotus. Plusieurs auteurs l'ont déterminée comme L. villosus Thuill. mais ne l'ont pas publiée sous ce nom. Ce fait prouve qu'ils n'étaient pas con vin eus de l'autonomie de l'espèce (L. villosus Thuill. est le synonyme de L. uliginosus Schkuhr.). Brand emploie le nom L. major de Scopoli comme L. corniculatus L. major à dénominer une plante qui croit selon lui aussi en Asie et en Afrique du Nord. C'est de lui que H e g i emprunte ce nom et l'adopte au rang de sousespèce. Mais une partie de la diagnose de Scopoli n'est qu'une citation de l'Enumeratio de H a 11 e r de 1744, l'autre partie est empruntée de B a u h i n, dont l'illustration ne laisse aucune doute qu'il s'agit du L. uliginosus Schkuhr. Le nom „major"''' ne peut ainsi pas être utilisé pour notre plante, mais après la diagnose il corresponde au L. uliginosus Schkuhr. (21). Après la conclusion du manuscrit c'est que j'ai reçu les échantillons du sud de la France du Musée National d'Histoire Naturelle de Paris. Des échantillons recueillis par Jordan même ne se trouvent pas entre eux. La plante de Delacour étiquettée comme provenant de la base du Ventoux (Vaucluse), puis celle de Grenier da la garde de Gap (Htes Alpes) ressemblent à notre L. borbdsii Ujh., mais elles ont des fleurs petites et des fruits courts. Sur la base de ces deux échantillons nous ne pouvons pas réunir notre plante au L. pilosus Jord. Mais même en cas d'identité le nom L. pilosus Jord. ne peut être considéré comme valable car il existe un L. pilosus Beeke décrit dans Turn. u. Dillwyn Bot. Guide II. 528. 1805. Fig. 2. Lotus borbásii Újhelyi 2n = 12, diploide. Métaphasc prise de l'extrémité de la racine du iectotypc provenant du mont Nagykevély. — Fig. 3. Lotus corniculatus L. 2n = 24, tétraploide. Métaphasc prise de l'extrémité de la racine du spécimen récolté par Mme S z u j b ú L a c z a, provenant du mont Zengő de la montagne Mecsek. Concernant le L. symmetricus Jord. j'ai réussi de constater le suivant. Les échantillons de H. Lore t de St. Martin d'Orb (H é r a u 1 t), de G r e n i e r provenant de Campestre (Gard) et de D i o m è d e recueilli à Sesrone (?) près de Vigan (Gar d), enfin les échantillons de Levier recueilli à Verdon, puis de M e t z recueilli à Toulon (ce dernier spécimen se trouve dans l'herbier du Musée Nat. Hongr.) correspondent à la diagnose de Jordan: ces plantes ont des fleurs petites, elles sont cespiteuses et richement ramifiées, fortement poilues, les