Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 52. (Budapest 1960)

Ujhelyi, J.: Études taxonomiques sur le groupe du Lotus corniculatus L. sensu lato

ture épidermale de ses feuilles est bien différente de celle du L. corniculatus L. Les cellules sont petites, leur paroi droite. La réunion de cette espèce au L. cornicula­tus L. était causée en partie par l'attachement à la conception linnéenne et en partie par la ressemblance de la fleur. Sa génétique autonome est prouvée par son aire géographique distincte quoique en partie couvrant celle du L. corniciula­tus et surtout par ses exigences envers le habitat. Sa parenté doit être cherchée auprès du L. decumbens Poir. 2. Lotus eorniculatus L. s. str., L. arvensis Pers., L. caucasicus Kuprian., L. balticus Min., comme aussi L. barcinonensis Sennen correspondent dans les carac­tères suivants. Leur calice est presque symétrique, les dents du calice sont à peine plus longues que le tube et se rétrécissent d une base toujours triangulaire. Les parois des cellules épidermales sont toujours ondulées. Les types primitifs sont poilus, ceux des habitats humides glabrescents. Les rudiments des poils sont visibles aussi dans un tel état. Une partie de ces espèces ont des fleurs considé­rables, les cellules épidermales sont grandes (Pl. IL 4, 5, 6, Pl. III. 5, 6), les cellules d'autres espèces (L. caucasicus Kuprian., L. balticus Min., L. corniculatus var. arenosus Jalas) plus petites (Pl. II. 2, 3, Pl. III. 2—4). Parmi les L. cornicula­tus L. de la Montagne Moyenne Hongroise ceux des chênaies sèches et des clairiè­res ont également des petites cellules épidermales et des fleurs plus petites. Leurs feuilles printanières sont grandes, celles de l'été et de l'automne par contraire petites et étroites, à sommet aigu. La plante est densément poilue, en général richement ramifiée à une floraison continue pendant l'été et renouvelée par des pousses axillaires. Ces derniers charactères distinguent aussi les autres formes du type. Très intéressent est l'observation de H y lander dans l'oeuvre de Jalas concernant L. corniculatus L. var. sativus Hyl. Selon cette observation la variété cultivée en Scandinavie est d'origine méridionale et importée, qui ressemble beaucoup aux échantillons hongrois étant à sa disposition. La plante est d'une riche ramification, ses feuilles de la fin de l'été sont également étroites et petites (9). Des petites cellules, petites fleurs et des petites feuilles charnues caractérisent les plantes du littoral de l'Europe occidentale, connues sous le nom L. corniculatus L. var. crassifolius (Pers.) DC. Des données sur le nombre des chromosomes n'ont été publiées que pour des plantes nommées Lotus corniculatus L. ou déterminées comme des variétés de celui. Ces données se réfèrent jusqu'à ce moment à des plantes tétraploides à chromosomes 2n = 24. La plante ancestrale diploide doit être recherchée parmi les formes à petites fleurs et petites cellules. Une variété remarquable à grandes fleurs est L. corniculatus L. var. alpestris Lamotte (Pl. II. 5). En dehors des qualités caractérisant les plantes subalpines (tige courte, feuilles et fleurs grandes) les dents de son calice sont particulièrement longues. Cette variété se retrouve en compagnie de plusieurs autres éléments alpins et carpatiques dans des groupements des prairies subalpines du Balkan occidental : Bosnie, Bjelasnica, pr. Pazaric, 2000 m, J. T u z s o n ; Herzégo­vine : mt. Snijesnica, Adamovic; Monténégro : mt. Ruks pr. Ipek, 2000 m, J. Andrasovszky, mt. Zljebca, 2000 m. J. Andrasovszky, Orlov Krsch, Bier bach; Albanie : mt. Hekurave pr. Djakova, 1200 m, S. J á v o r k a, mt. Korab, E. C s i k y. Les Lotus des Alpes européennes et asiatiques à taille réduite et à feuilles petites sont totalement inéclaircis. De ces formes L a r s e n a communiqué le nombre chromosomal pour un échantillon provenant du Mont Blanc du L. corni­culatus L. var. alpinus Ser. (14, 15). Ce nombre est 2 n = 12, la plante est en con-

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