Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 8. (Budapest 1957)

Cziffery-Szilágyi, G.: Nouvelle flore sarmatienne a Várpalota

ANNALES HISTORICO-NATURALES MUSEI NATIONALIS HUNGARICI Tomus VIII. Series nova 1957 Nouvelle flore sarmatienne a Várpalota Par Sz. G. CZIFFERY, Budapest Jusqu'à présent nous n'avions aucune connaissance de plantes fossiles sarmatiennes provenant de Várpalota. En 1954 J. K, ó k a y a réussi de rencontrer des empreintes dans des couches calcaires d'eau douce. Après avoir signalé cette découverte, M. G. Andreánszk y, et Mme É. Kovács sont arrivés sur place pour les examiner et pour y faire des récoltes. La collection — comprenant 40 pièces —recueillie en ce lieu, a été transportée dans la Section Botanique du Musée d'Histoire Naturelle, où elle fut casée. Les localités sont les suivantes : 1. Partant de la gare de Várpalota, à un km environ vers la direction est, dans les fossés des deux côtés de la v8ie ferrée, la touche fossilifère s'émerge en deux endroits. Ces endroits-ci comprennent plutôt des espèces de roseaux et de Carex, sans restes determinable^ ; 2. la couche calcaire s'amène à la surface également à la marge de la place du marché, mais ici non plus il n'était à rencontrer des fossiles remarquables. 3. La plupart des empreintes ont été trouvé lors des travaux de terrassement qui avaient précédé la construction d'une maison (kultúrház). Selon les analyses de J. K ó k a y, ce gîte — d'après sa stratigraphie — doit certainement être sarmatienne, car les couches inférieures et supérieures sont marquées d'une faune sarmatienne-marine. Les couches de calcaire gris-jaunâtre sont de consistance non fissile, fragmentaire, et poreuse, imprégnées partout de tiges de roseau, et de tiges ligneuses. Mais on y trouve, ci et là, des empreintes de feuilles dicotylédones en masses, seulement, on y aperçoit que les nervures fort saillantes. Il est à voir que ces fossiles sont d'une conservation très mauvaise, ne contenant aucune substance organique, et sont très fragmentaires. Il nous a quand-même réussi à'y déterminer les espèces suivantes : Magnolia sp. J'ai confronté ces feuilles-ci avec les feuilles appartenant au genre Magnolia, provenant des couches sarmatiennes hongroises, bienque jusqu'à présent elles ne soient pas décrites. Telles sont : Magnolia mikófalvensis Andreánszky, récolté à Mikófalva ; ensuite les feuilles provenant de la vallée dite Szelecsi­völgy, indiquées comme Magnoliasp. I. et II. Notre feuille traitée se trouve la plus proche de la Magnolia sp. IL, mais à cause de sa conservation très inférieure, une comparaison satisfaisante ne peut y avoir lieu. Les feuilles de la meilleure conservation sont à peu près de 10 cm de longueur, elles sont étroites, ovées, ayant 5 cm à l'endroit le plus large. La nervure principale y est très forte, épaisse, avec, environ 10—11 nervures latéra­les des deux côtés, partant de la nervure principale. Lts nervures latérales sont minces, et — répondant au caractère des Magnolias — camptodromes. La récolte totale nous a fourni quatre feuilles de Magnolia qui semblent appartenir à la même espèce.

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