Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 8. (Budapest 1957)

Acsádi, Gy. ; Nemeskéri, J.: Contributions a la reconstruction de la population de Veszprém

tous cas approché vers la fin du X e siècle. Au début du X e siècle, sous le règne de István I. (Saint Etienne, premier roi de la Hongrie), elle l'a dû déjà bien surpasser ce nombre, en atteignant même, vers la fin du XI e siècle, le nombre de 2000. Ce nombre même nous semble un peu bas, mais il faut aussi prendre en considération, que dans cette époque-là, une grande partie de la population en Hongrie, n'est pas encore fixée à une résidence permanente. Structure anthropologique de la population. "Nous devons réitérément répéter le fait : la matière de ces trois cimetières, très 'défectuesernent explorée, est une base bien insuffisante aussi pour une recon­struction anthropologique, que nous allons tout de même tenter, malgré les difficultés. L'analyse de 45 crânes qui nous sont à disposition, ne nous permettent >que des possibilités, et des analogies directes, véifées par des recherches anté­rieures, touchant notre sujet (1,4,8,14,16,19,23,24). Les cimetières découverts sur le territoire actuel de Veszprém justifient la supposition qu'il y a dû avoir plusieurs agglomérations humaines à la place de la ville d'aujourd'hui, et dans ses alentours immédiats (7, 13). La charte de fondation de l'évéché de Veszprém se date de l'année 1009. Le nom de la ville — selon les recherches linguistiques (16) montre deux versions principales, l'une commençant avec «b», l'autre avec «v», — A. Beszprëm>Beszprém>Beszprim>Beszperim ; et B. Veszprëm>Vesz­prém>Veszprim ; l'origine du nom permettant à supposer que les Hongrois conquérants ont trouvé ici une population autochtone de provenance occidentale (slaves occidentaux), ce qui se justifie aussi par le fait que cette double démona­tion de la ville est très ancienne. Dans l'acceptation actuelle on attribue une origine hongroise à ce nom, mais certains prétendent que les Hongrois aient formé dans le génie de leur propre langue, la dénomination de cette colonisation auto­chtone. Les certaines fouilles partielles nous motrent que — d'après la répartition typologique — il a dû exister des différences sensibles, au point de vue anthropolo­gique et ethnique, entre les populations des différents cimetières de Veszprém. Celle du cimetière de Veszprém-Kálváriadomb montre un écart sensible de celle de Veszprém-Sashegy et de Veszprém-Újtelep. L'avis des linguistes — pour ainsi dire, l'opinion préliminaire — se justifie parles phénomènes que présentent les échantillons, bienque très lacuneux, de cimetières. En examinant dans l'ensemble la population du X e et XI e siècles de Vesz­prém, sa reconstruction anthropologique présente l'aspect suivant : la compo­sante dominante, laquelle est en même temps le caractéristique net de cette population, est une brachymorphie, dont la forme d'apparition est d'une part le type europo-brachycrâne (pamirien), d'autre part le type dinarique. Cette composante se présente dans tous les trois cimetières, mais premièrement dans celui de Veszprém-Kálváriadomb, et plutôt parmi les hommes. L'élément typolo­gique europo-brachycrâne correspond surtout avec les Hongrois conquérants ou avec leurs descendents. L'importance essentielle de cet élément typologique à l'intérieur des Hongrois conquérants a été démontré, il-y-a quelques années, par M. P. Lipták ; la présence' de cet élément continue dans certaines régions pendant l'époque des Arpad, et — comme les recherches ultérieures le vérifient — ils sont aussi à retrouver plus tard, dans le XIV e et XV- siècle (3, 11, 12, 21, 22). L'autre composante — non moins significative — de la population du X e et XI e siècles — est l'éléments dolichomorphe. Sor apparition se compose d'une part du type atlanto-méditerranéen, d'autre part des traits nordiques. La déli­mitation y est assez difficile, vu le manque des os squelettiques. Outre ces com­positions décisives, on y trouve encore un élément alpin,*et aussi les types Cro-

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