Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 8. (Budapest 1957)

Acsádi, Gy. ; Nemeskéri, J.: Contributions a la reconstruction de la population de Veszprém

longueur de 44 mm, et de largeur de 4—5 mm. Ce dernier coup atteignant la surface externe, ne représenta pas de danger mortel. Tombe 21. (No d'inventaire : 2174). Lésion guérie dans le milieu de l'es frontal, pro­venant d'un coup violant d'une sorte de massue. Son diamètre : 28 mm. On trouve encore sur ce crâne, du côté gauche de la suture sagittale, une trépanation, sans doute prophylactique, ou peut être cultique, d'un diamètre de 16 mm, et d'une profondeur de 3 mm. Tombe 26 (No d'inventaire : 2179). Lésion guérie sur l'os temporal gauche. Tombe — (No d'inventaire : 2183). Trace d'un coup d'épée ou d'une hache sur le pariétal droit, se poursuivant en direction sagittale, et même immédiatement le long de la suture sagit­tale. Le coup n'a pas tranché la surface externe. En même temps on peut observer les traces d'une fêlure sur la surface supérieure Je la voûte. Ce qui est, de point de vue anthropologique très remarquable, c'est que les crânes blessés et défigurés par des coups d'épée ou de hache, appartiennent typologiquement aux types europo-brachyerâne, alp-arménien d'après Montan­don, et dinarique. Le nombre des blessés — surtout en proportion de l'échan­tillon de 30 crânes — est très considérable. Il est à supposer que ces braves preux ont attrapé leurs coups — souvent mortels — encore pendant la période des incursions, ou dans les combats du X e et XI e siècles. Ce sont ces circonstances qui renvoient la datation de ce cimetière au X e siècle, notamment, il n'a pas encore été observé dans des cimetières du XI e autant d'individus blessés, et exclusivement par d'actions martiales. d) Analyse anthropologique Mesures principales, indices, et capacité des crânes. Sur la base des moyennes des trois mesures principales, et de la fréquence de groupe, la constitution crânienne est à indiquer comme : «court­étroit- de hauteur moyenne». (Longueur maximum du crâne cérébral : 3 M = = 171,0, 2 M = 173,7 mm; largeur maximum du crâne cérébral: S M = = 146,4, ? M = 141,8 mm ; hauteur basion-bregma du crâne cérébral : <$ M = = 135,5, ? M = 128,2 mm). Les valeurs de la fréquence de groupe nous suggè­rent les observations suivantes : la longueur maximum du crâne se montre en général «court», sauf un seul cas où le crâne est «long». Quant à la largeur du crâne, la mesure nettement «large» s'y présente également que dans un seul cas. En ce qui concerne la mesure de la hauteur, ce sont les indications de «hauteur moy­enne» qui prédominent; la mesure «basse» n'est à observer que dans un seul cas. Selon cette répartition des mesures absolues, la moyenne de l'indice céphalique se présente chez tous les deux sexes dans le groupe de la brachyeranie (<$ M = 82,8, ? M = 82,3). Quant à la fréquence de groupe c'est aussi la brachyeranie qui y domine (^68,4% — 2 63,6%),la mésocranie s'y présente qu'en 23,3%, éven­tuellement en 27,2%. La dolichocranie, d'ailleurs très fréquente dans les popula­tions de maints cimetières du X e et XI e siècles, ne se retrouve ici qu'en un ou deux cas. L'indice vertical de longueur ne montre qu'une différence minime entre les deux sexes. Tant que l'hypsicranie caractérise les hommes (o M = = 76,2), pour les femmes c'est la mésocranie qui se montre dominante (2 M = = 74,4). En ce qui concerne la fréquence des groupes, ce sont les mêmes différen­ces qui se présentent, notamment, l'hypsicranie y caractérise la grande majorité des hommes, tandis que les femmes se caractérisent par la hypsi- et orthocranie, et même en proportions parfaitement égales (44,4:44,4%). L'indice vertical de largeur démontre les mêmes différences. En même temps, les valeurs moyennes indiquent la métriocranie des hommes (<? M = 92,9), et la tapeinocranie des femmes (2 M = 90,7). Les valeurs de fréquence des groupes de tapeino- et

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