Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 2. (Budapest 1952)
Móczár, L.: Contribution a l'éthologie du Palarus variegatus F. (Hym.)
Ils équilibraient leur corps sur les pattes du milieu et le soutenaient par ces pattes autant que par les pattes postérieures (Table IV, Fig. 1—4, 6). Dans la position normale, les tarses des pattes postérieures et ceux des pattes du milieu sont courbés vers l'extérieur, tandis que les tarses d'avant et le métatarse sont fortement courbés vers l'intérieur. C'est dans cette position, mais se tapissant contre le terrain, qu'ils attendaient approcher l'appareil photographique ou passer d'autres dangers (Fig. 5). Quelquefois ils s'appuyaient non pas sur les pointes des tarses, mais sur les métatarses et sur les tarses antérieurs (Fig. 4). Ils ont Içs pattes antérieures fortement développées et pourvues, sur les tarses, de brosses fortes formant balai (Fig. 2). Pendant le creusage les Palares reposent sur les quatre pattes postérieures écartées les unes des autres, pour permettre de chasser le sable en arrière sous leur corps dans un rayon plus ou moins long (Fig. 3). t)e temps en temps, lorsque le sable enlevé commence à s'ammonceler derrière l'animal, il accourt sur le monticule et le disperse en rejetant le sable plus loin. 11 s'en suit qu'il ne reste jamais une grande quantité de sable enlevé devant l'entrée. Il est arrivé plus d'une fois que l'animal a abandonné le travail et s'est envolé. La femelle a été souvent dérangée par des mâles qui faisaient des tours de vol autour d'elle. Après avoir tourné autoui d'elle plusieurs fois, le mâle finit par se fixer sur elle en la chevauchant. Des pattesde devant, il embrasse son cou, abaisse l'appendice abdominal et le remue de droite à gauche pour l'exciter à l'accouplement. Deux fois la femelle sous l'emprise du mâle qui la chevauchait, s'envola avec lui et ne revint qu'après un certain temps. Le creusage du nid dure probablement pendant toute une journée. L'animal travaille encore à agrandir la chambre, même après avoir commencé à réunir la nourriture de réserve pour la larve. J'ai consigné ce fait mainte fois dans les observations qu'on lira ci-après. Pour constituer cette réserve, il apporta des Hyménoptères appartenant à plusieurs familles et à plusieurs espèces. Il les ramena par le vol en les tenant sous le ventre. Son vol se trouve un peu ralenti par ce fardeau, mais il reste assez rapide, et lui permet souvent de s'esquiver dans son nid sans que sa victime puisse être identifiée. Avec sa proie, il vole directement jusque dans son nid où il la dépose devant l'entrée et, passant en avant, la retire dans le conduit (Fig. 7). Dans ces moments on a pu voir les pattes de la victime se contracter. Voici la partie essentielle de mes observations concernant la réunion des réserves nutritives destinées à assurer le développement de la larve et quelques autres activités en rapport avec elle. Nid no. 1. (Sur le pont décrit plus haut, à un endroit dénué de tout herbage). 70 h 55'. Le Palare apporte dans son nid une proie que je n'ai pu identifier. 77 h 27'. Il apporte un Odynère. 77h 26'. Il amène un Andrène et ressort de nouveau à 11 h 27'30". 77 h 30.' Il apporte une proie, vole avec elle directement sur son nid, la dépose devant l'entrée et après 3" la retire de l'intérieur dans le nid. A 11 h 36' il s'envole de nouveau non sans avoir gratté un peu les alentours immédiats de l'entrée pour y répandre un peu de sable, il laisse l'orifice à moitié ouvert. 7 7 h 40'. Il revient sans'proie et s'engage directement dans l'entrée ; après quelques secondes, il revient du conduit, fait crouler l'entrée sans aplanir les alentours. 72 h 70'. Il enlève en grattant le sable avec lequel il avait bouché l'orifice, entre dans le nid et ne repart que dix minutes plus tard. 72 h 45'. Il apporte une Andrène (dans la jambe de laquelle est creusée une corbeille chargée de pollen jaune), et la retire dans le nid. Au bout de 30" il sort de nouveau et remplit l'entrée de sable grosso modo. 72 h 57'. Il revient sans proie, recommence à fouiller à l'intérieur de conduit et fait sortir les matériaux enlevés à reculon, à la manière des taupes. 73 h 25'. Il découvre en grattant l'orifice de l'entrée enfouie, il y entre sans proie, puis revient vite et peu de temps après se met à creuser un nouveau conduit éloigné de 30 cm de l'ancien. Après 4 minutes, il revient à son premier nid pour creuser un peu la partie antérieure et s'envole. 74 h 27'. II creuse de,nouveau autour de l'entrée de son nid ; à 14 h 28' il s'envole. 74 Ii 39'. Il apporte un Sco'.ia 4-puctata dans son nid. 74 h 44'. Il entre en volant dans 1 120