Rotarides Mihály (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 33. (Budapest 1940)

Maisieres, C. T.: Quelques observations éthologiques et autres sur le gobe-mouches nain (Muscicapa p. parva Bechst.) au Mont Bükk

taille plus petite que celle d'un pouillot siffleur, 4 la confusion qui ne doit pas être exclue avec d'autres espèces ou genres (le $ âgé avec un rouge-gorge (Erithacus r. rubecula (L. S.); le jeune $ ou la ? avec des oiseaux du genre Phylloscopus ou Syloia), sa manière d'agir, (voyez plus loin) sont tels que l'oiseau risque fort de passer inaperçu de celui qui n'a aucune connaissance d'ornithomélologie; au contraire, à la bonne époque, sa présence ne peut échapper au connaisseur des voix d'oiseaux; à supposer même qu'il ne possède aucune notion préalable sur le chant du gobe-mouches nain, il ne manquera pas de dresser l'oreille en présence de ces jolies strophes encore inconnues de lui, et d'être charmé par leur fraicheur. Chant. 5 Trés personnel. Se caractérise par une composition soignée correcte, ordonnée; aucun laisser-aller, une netteté, je serais tenté de dire un esprit de méthode bien typique; un timbre agréable, de „clochette"; une voix qui porte étonnamment loin pour une aussi petite espèce. Bref, un „bon chant", bien que peu varié. A quel autre chanteur, le comparer? Franchement, je ne le vois pas bien; je ne trouve pas en effet que ce chant ressemble à celui d'un pouillot siffleur, Phylloscopus sibilatrix (BESCHT.) ; il en dif­fère autant par la composition que par le timbre qui en est incom­parablement plus plein, plus sonore, plus cristallin; ni au chant du gobe-mouches à collier (Muscicapa albicollis) qui malgré sa grande variété se ramène à un délayage informe; ni au chant des fauvettes (Sylvia) dont il rappelle un peu le timbre et l'intensité. Essayons donc de l'analyser. Durée de la strophe: ±3" M?. Les strophes subissent certaines variations mais ces variations, la plupart du temps fort modestes, n'affectent guère que la longueur plus ou moins marquée de l'un ou de l'autre motif, leur présence ou leur absence. Il est donc rela­tivement aisé d'en donner une idée schématique en le représentant 4 Ailes de pouillot siffleur, Phylloscopus sibilatrix (BECHST.) 75,9 mm en moyenne contre 68,7 mm chez le gobe-mouches nain (NIETHAMMER, Handbuch der deutschen Vogelkunde p. 301 et p. 283.). B Noté d'après le chant des deux jeunes 0 „tie" „e" hongrois; suivant l'accentuation française nous noterions „tiè" et de même „eleu" pour „clö"; „clu" pour „clü"; „tieu" pour „tiö"; „tieuh" pour „tiő"; „tuh" pour „tű"; „tia" pour „tiá".

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