Csornay Boldizsár - Dobos Zsuzsa - Varga Ágota - Zakariás János szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 100. (Budapest, 2004)
NAGY, ISTVÁN: Une stele magique de la Collection Égyptienne
43x ( ( . > 10. Stèle magique: Inscription sur la tranche latérale droite. Budapest, Musée des Beaux-Arts (2) fais que Thot vienne vers moi à mon appel (3) et repousse pour moi Nehaher! 31 Osiris est sur l'eau, 32 l'oeil d'Horus 33 est avec lui, Sur le sommet de la stèle, les signes gravés aux deux côtés des têtes des serpents sont illisibles. Derrière les têtes des serpents, on peut encore reconnaître quelques signes de l'inscription écrite originalement en trois colonnes (fig. 9): (1) wrp[St{?)f A hr.fmfi (2) hr.[tn(?)] [.-] (3) [...] 31 "Celui-au-visage-terrifiant" - nom d'un démon maléfique qui incarne ici les animaux nuisibles, habitants des eaux. Cf. R. El-Sayed, Nehaher, Bulletin du Centenaire, BIFAO 81 Suppl. (1981), pp. 119-140. 32 Allusion faite à la noyade d'Osiris victime du complot ourdi contre lui par son frère Seth. Cf. Plutarque, Isis et Osiris, 13. Aux yeux des Égyptiens, cette noyade prit un aspect surnaturel: elle indiquait un état glorifié {hesy). Dans la magie, le hesy devient l'intermédiaire entre les humains et les dieux. L'état hesy (grec: Hésies) peut être acquis, dans certains cas, non seulement par noyade, mais aussi par immersion rituelle. Cf. J. Quaegebeur, Les «saints» égyptiens préchrétiens, OLP 8, Leuven 1977, pp. 129-143; H. D. Betz, The Greek Magical Papyri in Translation, Chicago 1986, pp. 105, 199; C. Traunecker, Coptos, OLA 43, Leuven 1992, § 375,390; Y. Koenig, Magie et magiciens dans l'Egypte ancienne, Paris 1994, pp. 78-79; P. Vernus, Studi di egittologia e di Antichità funiche 9 (1991), pp. 19-34; N. Guilhou, Les deux morts d'Osiris d'après les Textes des Pyramides, Egypte N° 10 (août 1998), pp. 1926. 33 Pour cette graphie du nom d'Horus, cf. A. H. Gardiner, Egyptian Grammar, London 1973 3 , p. 489 (N31). 34 Cf. Stèle Metternich, ligne 39.