Csornay Boldizsár - Dobos Zsuzsa - Varga Ágota - Zakariás János szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 98. (Budapest, 2003)

NAGY, ISTVÁN: In memoriam László Kákosy (1932-2003)

IN MEMÓRIÁM LÁSZLÓ KÁKOSY (1932-2003) Les visiteurs de l'exposition permanente des antiquités égyptiennes du Musée des Beaux-Arts aperçoivent, dès leur entrée dans la première salle, les vitrines abritant des objets découverts par des missions hongroises en Egypte. Les lé­gendes sont courtes et éloquentes: Abdallah Nirqi 1964, Thèbes 1983 (tombe de Djéhou­timès). Les sites et les dates sont étroitement liés au nom de László Kákosy dont l'intérêt pour la civilisation de l'Egypte ancienne s'est manifesté dès son admission à l'Université Loránd Eötvös (1951) où il faisait ses études d'archéologie et de muséologie. Dans cette orientation ont joué un rôle déterminant ses deux maîtres dont il gar­dait le souvenir avec affection: „grâce à Vilmos Wessetzky, f ai assimilé la précision du travail scientifique ainsi que la beauté de la langue et des écritures égyptiennes tandis que Aladár Dobrovits m'a fortement impressionné par le jeu de son imagination créa­trice'". Ses liens avec le Musée des Beaux-Arts remontent à 1955, date du début de son stage au Département des monuments de l'Antiquité dirigé par János György Szilágyi „qui lui a appris à apprécier F importance des objets des civilisations anciennes". Il était encore stagiaire quand il a publié sa première étude sur les nouvelles statuettes de serviteurs du Musée des Beaux-Arts (1956). Quand il a soutenu sa thèse de doctorat (PhD), en 1961, (Les mythes de l'Age d'or dans l'Egypte ancienne et leurs impacts sociaux"), il était déjà maître-assistant à la Chaire d'Histoire de l'Orient Ancien de l'Université Loránd Eötvös. Ses stages d'étude plus ou moins longs en Egypte lui ont enfin permis d'admirer sur place les monuments qu'il avait déjà connus pendant ses études antérieures. Son but principal fut cependant de travailler sur le terrain, de faire de nouvelles découver­tes archéologiques. Il voulait suivre l'exemple de la mission de 1907 dont les décou­vertes avaient enrichi de précieux monuments les collections des musées hongrois. L'occasion lui est venue en 1964: il a pu rejoindre la mission hongroise qui, sous la direction de László Castiglione, est partie pour la Nubie où elle a mené des fouilles de sauvetage sur le site d'Abdallah Nirqi, au nord d'Abou Simbel. Malgré les difficultés qu'elle devait surmonter sur le terrain, la mission a mené à bien ses travaux. Des ob-

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