Csornay Boldizsár - Dobos Zsuzsa - Varga Ágota - Zakariás János szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 97. (Budapest, 2002)

NAGY, ISTVÁN: Trois monuments Egyptens de la basse époque

(7) Shd Wsír hry-hbt hry-tp P(í)-dí-lmn<-m->ípt mV-hrw dd.fi Sbty ípn (2) ír c $.tw ír íp.tw ír hsb.tw Wsír hry-hbt hry-tp P(l)-dí-'Imn<-m->ipt mí c-hrw r irt (3) klwt nbwt irrwt ím m hrt-ntr ís(t) hw sdbw immzr hrwt.f (4) mk sw ki.k íp.tw r nw nb írt im (5) [r srd (?)] sht [r] smh [wdbw] r hnt [í f y] [...] (1) „Que soit illuminé" 1' Osiris, le prêtre-lecteur et chef 2 Padiimenemipet, 13 juste de voix. Il dit: «O ces chabtis(s)! 14 (2) Si l'on appelle, si l'on dénombre, si l'on décompte l'Osiris, le prêtre-lecteur et chef Padiimenemipet, juste de voix, pour exécuter (3) tous les travaux qui se font dans l'Empire du dieu, 15 alors la peine (t'en) sera infligée 16 en tant qu'homme à sa tâche: 17 (4) „le voici", 18 diras-tu 19 si l'on te dénombre à tout moment d'agir là, (5) [pour cultiver] 20 le champ, pour irriguer [les terres riveraines], pour [transporter] par bateau [le sable] 21 [...]»". " Dans ce contexte, le verbe shd donne lieu à des interprétations différentes. Certains y voient un participe employé comme nom — „giver of light", „shiner" - [cf. Schneider, op.cit. I (n. 9) pp. 131-133], d'autres lui attribuent un sens optatif: „que soit éclaire/illuminé" (Aubert, J.- F., CdE L1V, n° 107 (1979) pp. 61-62). 12 Le qualificatif hry-hbt hry-tp est traditionnellement traduit par „pretre-lecteur en chef (cf. Otto, E., Che­riheb, in Lexikon der Ägyptologie I, Wiesbaden 1975, cols. 941-942). Selon J. Quaegebeur, hry-tp („chef) était un titre plutôt honorifique et n'avait rien à voir avec le „pretre-lecteur": Quaegebeur, J., in Form und Mass. Festschrift für Gerhard Fecht (ÄAT 12), Wiesbaden 1987, pp. 368-394. 13 Pour ce nom, cf. Ranke, Die altägyptischen Personennamen I., Glückstadt 1935, p. 122 (4). 14 Le nom est au singulier tandis que l'adjectif démonstratif, qui le suit, est au pluriel. Cf. Schneider, op.cit. I (n. 9) pp. 136—137. Le mot chabti, que l'on trouve ici, peut être considéré comme signe du souci d'archaïsme car, aux XXI e- XXII e dynasties, la dénomination ouchebti a remplacé, dans la plupart des cas, les anciens termes (chabti, chaouabti). Cf. Aubert — Aubert, op.cit. (n. 5) pp. 143 et 196; Schneider, op.cit. I (n. 9), p. 119; Spanel, D., SÄK 13 (1986) pp. 249, 253. 15 C'est- à-dire dans l'autre monde. 16 Le sens exact de cette formule dite „clause d'obstacle" est difficile à saisir. D'après la signification du verbe hwí („frapper, battre" = Wb. III, 46-47) et celle du substantif sdb („dommage", „mal/heur/", „punition", „faute", „obstacle" = Wb. IV, 381-382 et Alex. 77.4039, 78.3996), la traduction littérale serait: „étre frappé de mal/heur", la corvée à exécuter dans l'autre monde ayant été considérée par le défunt comme un „malheur". De mombreuses interprétations sont proposées dans la littérature de la question: „obstaclcs are implanted the­rewith", „an unpleasant duty in it be imposed on N.", „la peinc/1 'embarras (te, vous) en sera infligé(e) là-bas", „une obligation [à ce sujet] sera établie" etc. Cf. Schneider, op.cit. I (n. 9) pp. 55—56 et 143-144; Faulkner, R. O., The Ancient Eg. Coffin Texts II, Warminster 1977, p. 106 (Spell 472); Barguet, P., Le Livre des Morts des Anciens Égyptiens, Paris 1967, pp. 42 (Chap. 6) et 216 (Chap. 151, IXa-b); Vermis, P., RdE 26 (1974) pp. 107 et 110, n. (j); Aufrère, S., GM 72 (1984) pp. 62 et 63, n. (e) etc. 17 Pour les variantes de la formule, cf. Schneider, op.cit. I (n. 9) p. 145. 18 D'habitude, on y trouve mk wi „me voici". L'expression mk sw („le voici") est employée dans les versions de la XXV e dyn. et dans celles du début de la XXVI e dyn. (à Thèbes). Cf. Schneider, op.cit. I (n. 9) p. 119. 19 Cf. la note 14. 20 Cf. Schneider, op.cit. I (n. 9) pp. 57, n.b et 152. 21 Pour la formule transporter par bateau le sable de l'est vers l'ouest", cf. Schneider, op.cit. 1 (n. 9) pp. 58-59; Wessetzky, V., MDAIK 37 (1981) pp. 493-496.

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