Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 94. (Budapest, 2001)

BENCZE, ÁGNES: Terres cuites votives de Tarente: propositions de méthode

tion métapontine. A en juger par les mesures indiquées dans la publication, cet objet doit appartenir à un groupe de dimensions supérieures, c'est à dire à une génération précédente. Cette génération antérieure du type est connue également grâce à d'autres fragments: lui appartiennent selon toute vraisemblance un exemplaire du Louvre et un autre du Rijksmuseum van Oudheden de Leyde, lesquels représentent cependant sans aucun doute le type iconographique du banqueteur et non celui de la femme coiffée du polos (fig. 15). 49 Tous deux ont été fabriqués à l'aide du processus de «construction par éléments» décrit ci-dessus; ils portent la coiffure caractéristique des banqueteurs tarentins, la couronne de perles (dans ce cas modelée à part et ajoutée ensuite à la main). L'exemplaire du Louvre conserve aussi une partie du buste, ce qui rend évident son classement iconographique. Le même phénomène est encore plus fréquent et habituel parmi les types de style classique. Le fragment de terre cuite n° T. 189 du Musée des Beaux-Arts 50 appartient à un type coroplastique documenté par plusieurs exemplaires du Musée Allard Pierson d'Amsterdam et du Louvre. 51 Les pièces peuvent être groupées en deux générations qui ne se suivent pas directement. Aucune hypothèse relative au type iconographique ne peut être formulée à partir de la tête de Budapest privée de toutes traces d'orne­ments ou à partir des fragments de dimensions plus réduites du Louvre. En revanche, parmi les trois exemplaires d'Amsterdam, un fragment de tête (n° 1276) conserve un bonnet pointu ajouté, fréquent aussi au sein du même répertoire tarentin, comme attri­but typique des Dioscures, par exemple. Une autre tête de la même génération (n° 1277) est encadrée d'un voile (désormais très fragmentaire, mais reconnaissable sur le côté droit du visage) qui indique qu'il s'agit probablement d'une figure féminine. Le troisième document (n° 1195) du même type coroplastique est le visage d'une figure féminine vêtue du chiton, conservée jusqu'à la taille. Pour revenir au type coroplastique des n°s T. 176 - T. 177 de Budapest, la seule pièce que je connaisse jusqu'à présent et qui appartienne vraisemblablement à un autre type iconographique que celui du banqueteur, est le fragment de tête n° 1. 1992/6.34 du Musée de Leyde. C'est un exemplaire représentant peut-être la première génération du type coroplastique, mais qui a sûrement précédé celle des pièces de Budapest. La tête est surmontée d'un polos orné de disques à rosettes imprimées et de fleurs de lotus 49 Louvre, n° lisible sur la pièce: MNB 2167 (inédit), /2=45 mm, /=37 mm, a=17 mm, ß=23 mm. Leyde, n° d'inv. I. 1930/5.81, /2=46 mm, /=38 mm, a=l 8 mm, ß=24 mm (pour l'illustration photographi­que je remercie Ruurd Halbertsma, chef du Département des Antiquités Grecques et Romaines). La diffé­rence de mesures entre les deux générations est d'à peu près 17 %. 50 Bencze, Á., Terres cuites de Medma, BullMusHongrBA 88-89 (1998) pp. 33-36, figs. 6-7. Le problème posé dans cet article, concernant l'origine tarentine ou medméenne de la pièce, peut être main­tenant résolu, aux vues d'autres exemplaires du même type appartenants à des collections recueillies sûrement à Tarente. 51 Louvre, n° d'inv. MNB 226 (inédit), S 2100 (Mollard-Besques 1954, n° C.420), MNB 2230 (C.408), MNB 2230b; Amsterdam, n° d'inv. 1195, 1276-7 (inédit). Les mesures des deux générations connues: /2=57-59 mm, /=42 mm, a=19 mm, ß=25 mm és /2=34 mm, /=27 mm, oc=12 mm, ß=16 mm; la différence est d'à peu près 36 %, il faut donc supposer encore l'existence d'une autre génération intermédiaire.

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