Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 83. (Budapest, 1995)
VARGA, EDITH: Statues funéraires en bois dans la Collection Egyptienne de Budapest
peut-être ensemble avec le papyrus funéraire parmi les trouvailles des prêtres d'Amon de la XXI e Dynastie. Sur la base du témoignage des pièces authentiques, D.A. Aston fixe l'origine de la plupart des statues à la deuxième moitié de l'époque de la XXI e Dynastie, à la période des années 1020 à 935 av.n.è. 12 L'apparition fréquente d'un certain objet - et dans la plupart des cas sans site - impose, pour ainsi dire, l'établissement d'une certaine typologie qui donne des points de repère pour définir aussi les pièces "muettes". En étudiant d'une façon multiple les objets de Leiden et les pièces internationales, c'est M.J. Raven qui a exécuté ce travail relatif aux supports de papyrus et aux statues de Ptah-Sokar-Osiris et a établi un système qu'on peut certainement développer sous certains aspects, mais qui résiste à l'épreuve du temps. 13 Après la parution de son œuvre, les publications des pièces des différentes collections se sont soudainement multipliées et naturellement, en même temps, s'est accru le nombre des exceptions qui peuvent difficilement être classées dans les types. Cependant, la typologie de Raven est assez approfondie et réceptive pour que les différents sous-types puissent y être classés sans que les tendances principales souffrent un changement. Complétant et en partie changeant le système de Raven en portant une modification à la chronologie d'un type très important (type II), D.A. Aston propose un nouvel ordre dans la typologie de Raven, dont l'interversion des types utilisés à partir du VIII e siècle av. n.è. jusqu'à l'époque ptolémaïque (IVB-III-IVC-D-E-F) est du moins contestable. 14 Le but de cet article n'est pas d'analyser les types de l'époque saïte et ptolémaïque, mais seulement de signaler que le système établi par Raven et permettant la coexistence des différents types et l'élargissement de la sphère des objets incarnant les principales tendances, permet une définition plus authentique que la catégorisation basée sur une méthode de séparation rigoureuse. Il importe de savoir de quel site provient la statue, d un environnement central ou provincial, ou éventuellement d'un milieu influencé par des traditions familiales. Faire dériver les types les uns des autres ne peut être exact, même pas en général, puisque les mobiliers des tombeaux étaient préparés bien plus conformément aux coutumes que selon les règles, même quand le type dominant (?) exerçait une influence sur leur forme et leur ornement. Les antécédents des statues momiformes noires, massives, comportant parfois une cavité dans le socle, ont fait leur apparition à l'époque du Nouvel Empire tout comme ceux des statues creusées d'Osiris en couleurs. Dans leur évolution ont joué un rôle d'une part les statues massives, de couleur noire des tombes royales de la XVIII e Dynastie 1? et les statues s 1 'h privées, 16 d'autre part les statues d'Osiris comportant un papyrus, apparues à l'époque de la XIX e Dynastie. 17 A l'époque de la XXI e Dynastie, les deux types de statues étaient peintes en noir. Bien sûr, quand cette couverture noire caractéristique n'était plus en usage, les types eux-mêmes ont survécu. Le type s c h a subsisté pen12 Aston, D.A., Two Osiris Figures of the Third Intermediate Period, JEA 11 ( 1991) pp. 101-102 et 106. 13 Raven, op.cit. pp.252-269, pis. 39-40. 14 Aston, op.cit. pp. 106-107. Raven, op.cit. p. 257. 16 Hayes, loc.cit. 17 BM 9861 = Budge, E.A.W., The Mummy, London 1983, pp. 382-383.