Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 80-81. (Budapest, 1994)
TAKÁCS, GÁBOR: La stele funéraire de Nebetoudjat
l'élément de hq3.t, et Isis, qui reprend souvent les épithètes d'Hathor la porte à Philae dans la forme R c .tm sn nb n jtn). 42 Un des traits intéressants de la stèle est donc le fait qu'outre les rares épithètes d'Hathor citées, elle représente une variante nouvelle mais du même contenu, créée avec un autre élément. 43 3. La proprétaire A partir de la basse époque, on peut trouver, bien que rarement, le nom de la propriétaire sur des monuments. 44 Il est intéressant que dans les exemples découverts de l'apparition du nom, la femme portant ce nom apparaît comme la mère du propriétaire de l'objet (stèle, ouchebti, sarcophage). Sur la stèle de Budapest, Nb.t-wd3.t figure comme propriétaire. Parmi les apparitions du nom, on remarquera la stèle BM N° 1160 (Ahmim, deuxième moitié du III e siècle av. J.-C.) et le sarcophage anthropoïde de Parme de l'époque ptolémaïque tardive, originaire du Delta: le propriétaire des deux objets est 42 Dend. III 155, 9 et VI 32, 6. sn(w) n jtn "circuit solaire, Umkreis der Sonne" (WB IV 493, 4). Pour Philae, v. Junker, Philü, 55, lignes 1 et 2 (h qJ.t m sn n jtn), cette épithète revient également à Isis, v. ibid. 108, lignes 14 et 15 (hnw.t sh n tj hqJ.t w sn n jtn "maîtresse de la largeur de la Terre, la souveraine de ce que le Soleil entoure"). A Philae, Isis porte encore à deux reprises cette épithète, où jtn est présent non seulement par un disque solaire, mais également par des signes phonétiques (v. ibid. 171, lignes 7 à 9,176, lignes 4 à7). A Kom Ombo, on a également inscrit la forme entière dans l'épithète jr.t-R° m sn n jtn de Tasenetnofret (v. Sambin, Ch., Studia Aegyptiaca 11, 1988, p. 182). Pour le titre créé avec l'élément R°.t, v. Junker, Philü, 226, ligne 4, 260, ligne 10, 262, ligne 11. 43 Presqu'un siècle n'aura pas suffi pour trouver la signification de l'épithète d'Hathor de la stèle CG 22084 (premier éditeur Pétrie, W. M. F., Dendereh, London 1900, pl. 25, stèle 3, époque ptolémaïque, Dendérah), épithète que Pétrie traduit comme "Lady of Shen (?)" (ibid. 54.) reste irrésolue. Kama], Stèles I n'utilise pas à l'endroit en question le signe sn dans l'inscription normalisée de la stèle, laissant ouverte la question. (V. la variante de Pétrie sur l'illustration IX, celle de Kamal sur l'illustration X). Derchain-Urtel, op.cit. (n.32) 35 en donnant la traduction "Hathor ... des Kornes" est également embarrassé concernant la manière d'écriture (cf. ibid. 35, note 4). En tout cas, il est probable qu'il n'est pas en rapport avec le titre nb.t snn.t jtn. Il est peut-être imaginable que *nb.(t) snd.(t) doive être lu "la maîtresse de l'arbre d'acacia"; dans ce cas, le signe sous l'anneau sn peut être expliqué comme écriture defective du hiéroglyphe d, cf. Wb IV 521. Selon l'opinion de László Kákosy, l'épithète nb.t snd.t d'Hathor figurant sur notre épitaphe peut être interprétée comme "maîtresse de la ville d'Acacia" (ce site devait être quelque part entre Dendérah et Kousai, cf. Wild, H., BIFAO 54 (1954) p. 198). Cependant, sur l'épitaphe il n'y a pas de déterminatif d'arbre, et au lieu du "double anneau" indiquant le déterminatif de ville, on peut voir un disque solaire. 44 V.Ranke, PN II, 297,n° 11. En outre: stèle BM N° 1160 (deuxième moitié du III e siècle av. J.C, Ahmim, v. Munro, op.cit. p.369); le nom de la mère de la propriétaire (T3-Wsjr) est Nb.t-wd3.t, CG 31099 (année 73 av. J.-C, Memphis, v. ibid. p. 371); la mère du propriétaire (cn-m-hf) est Nb.t-wd3.t; un sarcophage anthropoïde de Parme (époque ptolémaïque basse, centre du Delta, voir Botti, G., / Cimeli Egizi del Museo di Antichitù di Parma, Florence 1964, n° 101, pl. 19), la mère du propriétaire Wsjr-wr est également Nb.t-wd3.t; le propriétaire ( C nh-Hp) des ouchebtis N° 1475 et 1478 de l'Etnografisk Museum d'Oslo (XXVII e dyn., prov.?, v. Naguib, S.-A., Etnografisk Museum Oslo, Mainz 1985, p. 95) est également l'enfant d'une mère de nom Nb.t-w(j3.t; la mère du propriétaire des ouchebtis CG N° 47511 et 47591 (XXVI e à XXX e dyn. prov. ?, voir Newberry, P. E., Funerary Statuettes and Model Sarcophagi I, Le Caire 1930, pp.155, 160) portait également le nom Nb.t-wd3.t. En outre, sur deux ouchebtis de l'époque de la XXX e dynastie, la mère des propriétaires (Haker, Pehati) porte le nom en question (v. Aubert, J. F. - Aubert, L., Statuettes égyptiennes, Paris 1974, pp.252, 267).