Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 78. (Budapest, 1993)

SZILÁGYI, JÁNOS GYÖRGY: Quelques remarques a propos de l'histoire de l'atelier « senza graffito » de Tarquinia

évidence parce que, à cet endroit, il était en parfait accord avec la forme structurelle du récipient. Il se prête moins bien à la décoration circulaire, de sorte qu'on est surpris de constater que cet emploi pour le moment isolé dans la céramique étrusco-corinthienne a connu une suite dans la vaisselle fine étrusque de la seconde moitié du VI e siècle sur les plats à décor ornamental 27 aussi bien que sur ceux à décor figuré. 28 Voilà une preuve supplémentaire de ce que le renouveau survenu vers 550 ne signifiait pas de rupture avec les traditions locales. 2. Nouveaux spécimens Comparé aux trouvailles de Vulci et de Caere-Cerveteri, les deux autres grands centres du Sud de l'Étrurie, la céramique tarquinienne ne s'est éparpillée qu'en quantité négligeable au XIX e et dans la première moitié du XX e siècle pour aboutir à des collections en dehors d'Italie, fait qui facilite l'étude de la production de l'atelier « senza graffito ». Et même si cet état des choses s'est modifié au cours des décennies écoulées, Tarquinia étant devenue un des centres du pillage des tombes et du commerce d'art illégal — on lui fait de façon bizarre quasiment de la publicité dans des livres destinés à un large public de lecteurs 29 — il n'en reste pas moins vrai que seule une modeste quantité des pièces de la peinture étrusco-corinthienne, visiblement peu appréciée par les collectionneurs étrangers, est sortie d'Italie par la voie du commerce d'art de nos jours. Il a y vingt ans 80% des 90 vases à décor figuré connus alors de l'atelier « senza graffito » se trouvaient au musée de Tar­quinia. Avec les pièces découvertes depuis, leur nombre s'est élevé de 50 % environ, mais seules sept pièces se trouvent ou se trouvaient dans des collections étrangères (acquisitions datant en partie du XIX e siècle), et quatre seulement ont surgi dans le commerce d'art en dehors de l'Italie : les nouvelles pièces proviennent surtout des fouilles effectuées à Tarquinia et ailleurs et sont entrées dans les musées. Leur liste que nous donnons ci-dessous se limite aux données indispensables à leur identi­fication, et leur numérotage provisoire indique leur place dans la liste publiée en 1972. 30 a ) Sous-groupe Senza graffito Oenochoé lObis. Florence, coll. G. Ferrini. lOter. Cavigliano, coll. Valleggia. Plats 19bis. Tarquinia, Museo C. 12/5 + 12/9, de Tarquinia ; fragments. Bibi. : B. Bosio, in Gli Etruschi di Tarquinia, cat. Milano 1986, p. 124, n° 359, fig. 124. 27 Voir par ex. Schwarz, S., StEtr 47 (1979) pp. 75-76, n°* 23-25, pl. 20 et fig. 29 ; Manches­ter Museum, inv. 28848 (h. : 16,9 cm ; pied manque). 28 Par ex. Beazley-Magi, Race. B. Guglielmi I, 1939, pl. 27, n" 87 (= Hannestad, L., The Followers of the Paris Painter, Copenhagen 1976, p. 75, n° 131). 29 Perticarari, L. —Giuntani, A. M., / segreti di un tombarolo, Milano, Rusconi 1986 ; Cecchellin, R., Omero : la mia vita con gli Etruschi, Roma, Edizioni Méditerranée 1987. 30 Szilágyi, 1972, pp. 34-37, 40.

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