Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 77. (Budapest, 1992)

KOVÁCS, ZOLTÁN: Trinitas in Hominis Specie. Quelques remarques a propos de l'iconographie des représentations antropomorphes de la Trinité

27. Maître anonyme du Rhin-Supérieur : Couronnement de la Vierge. Bâle, Öffentliche Kunstsammlung cieuses dont est ceint le trône de Dieu (Éz. 28.13). «Voici, je garnirai tes pierres d'antimoine / Et je te donnerai des fondements de saphir »—dit le Seigneur à Isaïe (Is. 54.11). Le saphir est l'une des pierres dont sont émaillés les murs de la Jérusalem Céleste (Apoc. 21.19). 13 Pour l'interprétation des pierres précieuses, le Moyen Age recourait avant tout à Hraban le Maure. A l'en croire, le saphir, la « gemma gemma­rum » symbolisait l'espoir infini que l'on mettait dans les cieux, et, en tant que signe de la sainteté, il revenait de droit aux rois et aux prélats. 1 ' 1 La signification des deux pierres d'un rouge vif au-dessus de la tête du Christ est également indiquée dans le livre d'Isaïe : « Je ferai tes créneaux de rubis / Tes portes d'escarboucles » (Is. 54.12). 13 De Vries, A., Dictionary of Symbols and Imagery, Amsterdam-London 1974, p. 400 ; Sachs, H.-Badstübner, E.-Neumann, EL, Christliche Ikonographie in Stichworten, Leipzig 1973, p. 105. 14 Pour les principales sources concernant l'interprétation des pierres précieuses voir LCI 1, p. 578 ; cf. Forstner, op. cit. (n. 10) pp. 148-49 ; Reallexikon zur Deutschen Kunstgeschichte 4, hg. von O. Schmitt, Stuttgart 1937, pp. 714-42. (Par la suite RDK).

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