Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 72. (Budapest, 1990)

Le Musée des Beaux-Arts en 1986 et en 1987

49. Peintures néerlandaises du XVII e siècle de Budapest. Intérieur de l'exposition. Hanovre, Niedersachsisches Landesmuseum exposition de dessins rodolphiens — choisis dans la collection du Cabinet des des­sins —• a été ouverte au Barockmuseum de Salzbourg du 26 juin au 6 septembre. Cette exposition — organisée huit ans après la présentation de dessins à Prague, mais devançant l'exposition d'Essen et celle de « Prag um 1600 » à Vienne —- est le résultat de l'intérêt qui s'est vigoureusement manifesté à l'égard de l'art rodolphien. Le Musée des Beaux-Arts possède un fonds considérable de dessins de maîtres rodolphiens provenant en partie de la collection Esterházy et en partie du legs d'István Delhaes. L'analyse scientifique de ces dessins a été faite au cours des décennies, c'est-à-dire des années dernières, ainsi, le catalogue édité pour cette exposition — travail de Teréz Gerszi et de Szilvia Bodnár — est fondé en grande partie sur les résultats des re­cherches antérieures. L'exposition présenta un choix de 56 dessins de la collection de dessins ro­dolphiens, dignes d'intérêt particulier car non seulement des maîtres de premier rang y sont représentés par des feuilles remarquables, mais aussi des artistes mineurs dont seulement un très petit nombre de dessins est connu. L'art prestigieux de Spranger n'est documenté que par une seule pièce, tandis que Hans von Aachen était présent à l'exposition avec trois feuilles de différent caractère, Joseph Heintz avec quatre, y compris son dessin au crayon qui est considéré comme l'une de ses plus belles œuvres. Le dessin à la plume d'Adrian de Vries : La lutte d'Hercule avec Nessus, fut l'une des plus remarquables pièces de l'exposition tant à cause de son niveau artistique que de sa rareté. L'absence doloureuse des dessins de Roelandt Savery dans le fonds du musée est quelque peu récompensé par le grand nombre de paysages d'une beauté extraordinaire de Paulus van Vianen dont trois avaient figuré à Salzbourg. Les autres feuilles de Vianen datent de sa période précoce, salzbourgeoise. On avait un choix également riche de Pieter Stevens, troisième membre du trio de paysagistes rodol-

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