Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 72. (Budapest, 1990)
Le Musée des Beaux-Arts en 1986 et en 1987
eV Emil Delmár (du IG mai au 2 novembre, réalisée par Éva Sz. Eszláry) ont été présentées les 23 œuvres plastiques que le Musée avait acquis, à la fin de 1!)S4, du legs du dr. Emil Delmár, en partie en tant que dons, tm partie par achats avec l'aide financière du Ministère des Affaires culturelles (fig. 39). Les sculptures antérieurement passées de la collection Delmár au Musée des Beaux-Arts complétèrent l'exposition. Parmi les œuvres italiennes deux petits bronzes méritent le plus d'intérêt : le Mont infernal provenant de l'atelier d'Agostino Zoppo (fig. 38), et l'Apollon de Belvédère exécuté d'après l'antique. Les écoles néerlandaise et hollandaise ont été richement représentées, notamment par un petit bronze attribué à Hendrik de Keyser. Parmi les sculptures diverses des écoles allemande et autrichienne une statue de la Vierge en bois de tilleul peint datant de 1455-f)0 environ, est ö /. oxaiuene en argent " de l'époque romaine. digne d'une attention particulière. Budapest, Musée des Beaux-Arts L'exposition intitulée Dessins des XIX e et XX e siècles (du 27 juin au 12 octobre, réalisée par Vera Kaposy), en présentant un choix de chefs-d'œuvre, des feuilles de maîtres tels que Kriehuber, Millet, Delacroix, Courbet, Manet, Sisley, Signac, Klimt, Schiele, Kokoschka, Cézanne, Picasso, etc., choix s'étendant du bidermeyer à nos jours, désirait — et non en dernier lieu — rendre hommage à la mémoire d'István Delhaes, de Pál Majovszky, de Simon Meiler, fondateurs de la collection de dessins modernes. L'exposition suivante du Cabinet des dessins et estampes portait le titre Les six cents ans de l'estampe en Europe (du 24 octobre au 17 mai 1987, réalisée par Teréz Gerszi et Andrea Czére). Parmi les plus de deux cents chefs-d'œuvre de la période s'étendant du XV e au XX e siècle, on a pu voir les plus belles pièces de maîtres tels que Dürer, Callot, Rembrandt, Ribera, les Tiepolo, Piranesi, Goya, ainsi que les gravures d'un bon nombre de maîtres du XIX e et du XX e siècles, tels que Manet, Daumier, Toulouse-Lautrec, Picasso, Braque, Léger — dont l'œuvre fut à plusieurs reprises montré au public dans le cadre d'expositions monographiques. Cette exposition constituait la synthèse et un complément à la série d'exposition organisée au musée au cours des cinq dernières années clans le but de présenter — en puisant du fonds d'estampes de cent mille feuilles — l'art graphique de chaque siècle. La synthèse car, après avoir présenté, dans sa plénitude, les diverses tendances stylistiques, les diverses formes d'expression, les diverses techniques et les divers genres qui existaient au cours des siècles, l'exposition a réuni cette fois les œuvres les plus remarquables de maîtres éminents, de génies créateurs qui ne travaillaient pas pour la reproduction. Ce fut en même temps un complément de la série susmentionnée car on y montra aussi des feuilles précoces du XV e siècle, feuilles qui — en raison de ce fonds relativement pauvre — n'ont encore jamais été présentées dans le cadre d'une exposition autonome. Cette exposition a donné —- dans ses grandes lignes — l'esquisse de l'histoire de certaines techniques —• gravure sur cuivre, eau-forte, lithographie en noir et blanc et en couleur — comprenant aussi bien les précoces gravures sur bois en couleur d'une valeur unique, que les œuvres d'art contemporaines exécutées dans une technique mixte. Elle a offert un panorama de l'évolution et de l'enrichissement des sujets religieux et laïques, une vue d'ensemble de leurs changements dictés par des nécessités historiques tout en esquissant les principales lignes de force des ten-