Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 70-71. (Budapest, 1989)
TÁTRAI, VILMOS: Deux tableaux du cercle de Battista Dossi
l'élégance recherchée de la position, l'articulation nette du corps modelé avec tin style aisé, la coiffure ornée de rubans, et quelque peu le visage aussi rappellent la figure féminine dans L'allégorie de la Paix (Dresde) 17 que Battista acheva en 1544. Pour l'instant on est réduit aux hypothèses quant au nom du maître qui a peint cette Venus destinée à décorer peut-être une des villas de la région de Ferrare. Il peut être identique à « Jacomo da Faenza », c'est-à-dire à Battista Bertucci qui, à partir du début des années vingt, travailla dans râtelier des frères Dossi et se trouvait parmi les maîtres qui, en 1537, sous la direction de Battista décoraient la villa Belriguardo. 18 Ses neuf œuvres signées et documentées, exécutées entre 1552 et 1575 montrent le maître de Faenza comme le représentant du maniérisme éclectique, mais, se basant sur des documents, Gibbons suppose à juste titre que les frères Dossi exercèrent une influence décisive sur ses œuvres précoces. C'est d'après Corbara que Gibbons attribue la Madone en pied de la Galerie de Faenza (fig. 37) à Jacopo Bertucci. 10 Le type de l'enfant Jésus et celui du Cupidon, ainsi que le rendu de la Vierge, c'est-à-dire de la Vénus ont une affinité qui permet d'envisager la possibilité que ces œuvres furent exécutés par les mêmes mains. Toutefois, tout ce que l'on peut constater actuellement avec une assurance approximative, c'est que la Vénus, cette nouvelle acqusition de notre Galerie, est une œuvre qui reflète l'influence directe de Battista Dossi et qui date de la quatrième, ou au plus tard de la cinquième décennie du XVI e siècle. VILMOS TÁTRAI 17 Cf. Mezzetti, op. cit. p. 79 ; Gibbons, op. cit. p. 221. 18 Gibbons, F., Jacopo Bertucci of Faenza, The Art Bulletin (1968) p. 357-62. 19 Corbara, A., Aspetti del tardo manierismo faentino : Jacopo Bertucci e i due Dossi, Melozzoda Forli 7 (1939) p. 340 ; Gibbons, F., The Art Bulletin (1968) p. 361.