Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 70-71. (Budapest, 1989)

NAGY, ÁRPÁD MIKLÓS: Une statuette de Lare dans la collection des Antiquités

32. Statuette de Lare. Budapest, Musée des Beaux-Arts gistrats romains, selon le modèle du culte des dieux (temple, fête, prêtre, sacrifices). 34 De la sorte, les formes latines du culte des Lares ne purent prendre racine dans les provinces de culture grecque. Cela implique aussi que le décret d'Auguste concernant le culte commun des Lares et du Genius Augusti ne fut pas appliqué autoritairement sur tout le territoire de l'Empire. On estime que le type iconographique des Lares dansants représente la libation et la danse exécutées à l'occasion des Compitalia, qui est leur festivité principale. Ce point de vue est la projection de l'interprétation de G. Wissowa, qui considérait les Compitalia comme une fête champêtre et les Lares comme les démons de la fertilité. 35 L'auteur situait le type « compitalis » à l'époque d'Auguste, par opposition du type « familiáris » conservant la signification « originale » des Lares, représentés debout, avec une corne d'abondance et une phiale. La nature chtonique des Compitalia a été démontrée par K. Meuli. 36 W. F. Otto et E. Tabeling ont souligné la connexité des Lares avec le culte des morts. Ils ont ainsi suggéré un point de vue réconciliant les thèses en présence : « ancêtres déifiés » et « démons de la fertilité », 37 dépassant de cette façon l'ancienne polémique sur les Lares. 34 Price, S. R. P., Rituals and Power, Cambridge et alibi 1984. !,s G. Wissowa : loc. cit. (v. n. 32) 1872—1875. 36 Meuli, K., Gesammelte Schriften J., Basel—Stuttgart 1975, p. 270-271 ; Danka, I. R., Eós 71 (1983) p. 57-71. Sur un autre aspect essentiel des Compitalia : Delatte, L., AntClass 6 (1937) p. 103-110. 37 Otto, W 7 . F., Archiv für lateinische Lexikographie und Grammatik 15 (190(5) p. 113-120 ; Tabeling, E., Mater Larum, Frankfurt 1932, p. 1-9.

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