Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 70-71. (Budapest, 1989)
SZILÁGYI, JÁNOS GYÖRGY: Echo Lysippea
22-23. Statuette en terre cuite de jeune homme assis. Paris, Miisée du Louvre autorise à admettre comme date limite de leur exécution la charnière du IV e et du III e siècle. 17 Tout aussi importante du point de vue de notre série est une autre conclusion que l'on est en mesure de tirer à partir des matériaux de la nécropole : ceux remontant à la seconde moitié du IV e siècle témoignent de ce que l'influence de la culture de l'Apulie, en premier lieu de celle de Tarente, sur le territoire de Paestum, se manifestait aussi par l'importation des terres-cuites. 18 Les deux figurines de Budapest relèvent donc d'une série dont nous venons de présenter 11 spécimens et qui, au témoignage de la majorité des sites connus, avait leur centre de production dans l'Apulie les pièces provenant de Paestum ont dû être exécutées à la fin du IV e , à la rigueur, au début du III e siècle. Vu le caractère 17 Les pièces de la nécropole conservées dans les réserves du musée de Paestum sont jusque-là inédites, sauf quelques pièces isolées qui ont été publiées. Pour s'orienter, v. Greco, E., Dial, di Arch. n. s. 1 (1979) p. 11, avec bibl. 18 Les trouvailles inédites jusque-là ont été mentionnées pour la première fois par Napoli, M. in Atti del 10° Convegno di Studi sulla Magna Grccia, Taranto 1970, Napoli 1973, p. 457 ; cf. Greco Pontrandolfo, A., Atti Suc. M. Grccia 11-12 (1970-71) p. 164. 19 Besques, op. cit., p. 55, se référant à la provenance de la pièce de Naples traitée ci-dessus juge que les trois exemplaires de Paris sont tous de provenance de Capone, sans que ce jugement soit appuyé sur des faits concrets. C'est elle-même qui renvoie dans l'introduction (p. X) au fait que les statuettes en terre cuite de la collection Campana proviennent de divers endroits : il y a certaines pièces qui proviennent de Campanie, d'autres d'Apulie et même certaines de Sicile. On ne peut pas prendre en considération le lieu de la découverte du fragment mis au jour dans le dépôt votif de l'Esquilin (Gatti Lo Guzzo, L., Il deposito votivo delVEsquilino, Firenze 1978, p. 83, n° C2 et pl. 31), classé par Besques à tort dans ce groupe. Mais une statue d'Attis, provenant également de la collection Campana est incontestablement en rapport avec ce groupe (Besques, op. cit., pl. 19 d).