Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 68-69. (Budapest, 1987)

LÁSZLÓ, PÉTER—VARGA, EDITH—KOVÁCS, PETRONELLA: Le cercueil d'un petre d'Isis dans une collection antiquités en Hongrie

d'Osiris; seule la figure de Rê-Harakhte rappelle le culte solaire (V 1 = fig 17). Des éléments de scènes oosmogoniques tellement dominantes dans le culte funé­raire — aussi en cas du mobilier — à l'époque de la théocratie thébaine ne peu­vent pas être relevés dans la décoration du cercueil. Ce fait est déterminant non seulement pour la datation de la pièce mais aussi pour la définition de sa pro­venance. Il est notoire que les provenances indiquées par les antiquaires sont souvent fantaisistes même déroutantes. Quant à la provenance du cercueil de Hori, elle est attestée par des sources authentiques comme l'a indiqué ci-dessus P. László. L'attestation fournie par E. Brugsch précise qu'il provient d'Akhmim. 37 Pareil­lement aux autres pièces découvertes, ce cercueil aussi fut réutilisé dans une in­humation secondaire à l'époque Ptolémaïque, comme le témoignent la momie, le masque de cartonnage ainsi que le style des pièces de cartonnage trouvées au fond du cercueil et recollées ultérieurement. Heureusement, les noms dans les inscriptions n'étaient pas effacés comme c'était le cas d'une pièce conservée à Copenhague: le cercueil de Sésekh-néferou, qui montre des analogies très étroites avec le cercueil de Hori (fig. 23—26). 38 La pièce conservée à la Glyptothèque Ny Carlsberg relève vraiment de nombreuses analogies frappantes avec le cercueil de Hori. Surtout l'élaboration des formes ainsi que les ornements habituels sont pareils. Analogies apparentes: l'usage du motif de la fleur de lotus sur le sommet du crâne, les ornaments du collier, les éléments de séparation à tête de faucon tenant un emblème, la fleur de lotus constituant le coude sous les bras en saillie, l'amulette de coeur située au millieu de la poitrine au-dessus des mains chez Hori et sous les mains, chez Sésekh-néferou. L'arrangement des scènes est le même sur tous les deux cou­vercles et — malgré les nombreuses différences quant au groupement des scènes et des figures — la présence très fréquente et régulière de Voeï\-wd3t et de l'emblème-JmjrtJi est également remarquable. Sur les côtés de la cuve de la pièce de Copenhague, la composition des scènes et des figures est plus inventive et d'une meilleure qualité mais l'installation des couronnes-Atef sur la perruque d'Osiris et sur la tête des divinités à tête de faucon est analogue sur les deux pièces, ce qui témoigne de l'existence d'une iconographie locale traditionnelle. Sur le couvercle et la cuve du cercueil de Sésekh-néferou, les scènes sont plus serrées et représentent plus de -figures, les rituels d'offrandes sur la cuve sont plus accentués constituant des compositions cohérentes contrairement aux pa­reilles scènes de Hori plus réduites. Il en résulte que les légendes suivant les scènes sont plus nombreuses chez Sésekh-néferou que chez Hori. Du point de vue artistique, les scènes de la pièce de Copenhague représentent un niveau plus élevé; les décorations sont peuplées de figures sveltes et élégantes bien colorées même si les couleurs — auxquelles manquent le vert et ses tons — sont 37 László, P., L'historique du cercueil, supra, notes 10 et 13. 38 Koefoed-Petersen, O., Cercueil de la momie de Sesekhnofru in From the Col­lections of the Ny Carlsberg Glyptotek 3 1942. p. 268—280, pis. XXI—XXXIV, avec la bibliographie détaillée de la question; Id., Catalogue .. . Copenhague 1951. n° 6, p. 14—19, pis. XXI —XXXIV. Le cercueil de Sesekh-neferou fut usurpé à la Basse époque par Pa-aa-en-qah. Le texte n'est pas encore publié. Koefoed-Petersen indique Thèbes /?/ comme lieu de provenance. Je tiens à remercier ici M. Mogens Jörgensen, Conservateur de la Collection égyptienne qui a bien voulu me faire parvenir les photos et l'étude première de Koefoed-Petersen.

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