Szabó Miklós szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 66-67. (Budapest, 1986)
SZILÁGYI, JÁNOS GYÖRGY: Kallikles a Budapest
même atelier, 22 quoique le cercle des peintres qu'il y rattache, soit manifestement trop largement tracé. L'hypothèse principale fort discuté de l'ouvrage de Webster expose qu'une grande partie des vases athéniens qu'on peut séparer des autres à la base des sujets représentés, furent exécutés sur commandes et destinés aux occasions spéciales (célébration d'une victoire, banquet, etc.) ou pour offrir en cadeau et que les inscriptions de kalos qui ne désigne pas un dieu ou un héros, présentent le nom du mécène ou de la personne à qui le vase fut adressé. A la question qui constitue l'un des points les plus problématiques de son hypothèse, notamment que la majorité des vases portant l'inscription de kalos ont été trouvés en dehors d'Athènes, surtout en Italie, il croit trouver la réponse dans l'hypothèse qu'une certaine partie de ces vases, passé l'occasion pour laquelle ils furent destinés, furent revendus et entrèrent, comme objets d'occasion, dans le commerce d'outre-mer. Bien qu'il soit sûr que certains vases furent exécutés sur commande particulière, aux occasions spéciales et décorés de représentations conformes à l'occasion, que le nom de kalos se rapporte, dans certains cas, à la personne représentée 23 — qui cependant n'est forcément ni le mécène ni le destinataire — et que certains vases pouvaient être rachetés, après leur usage primitif, par des commerçants, l'hypothèse de Webster, en tant que l'explication complexe et générale de ces trois phénomènes, a été généralement refusée. Tout nous invite à supposer qu'à l'exception de quelques cas particuliers, comme par exemple les amphores panathénaïques, les thèmes des représentations de vases furent seulement globalement fixés par le goût public, les courants spirituels ou politiques de l'époque et encore plus rarement par les amateurs non grecs à qui les vases furent destinés, c'est-à-dire que les thèmes représentés ne furent pas directement déterminés par les prescriptions précises des mécènes privés, 24 mais seulement indirectement par la clientèle qui représentait l'exigence générale. En ce qui concerne les inscriptions de kalos, on a souligné avec raison la diffusion générale de l'acclamation kalos (et kalé) non seulement sur les vases, mais aussi dans d'autres domaines de la culture matérielle, à partir des tuiles jusqu'aux pierres de fronde et dans la littérature aussi, 25 puis les nombreuses inscriptions de kalos sans nom propre; tout cela semble montrer que kalos sur les inscriptions de vases „exprime, dans le sens le plus large du mot, l'affirmation passionnée de la vie" dans n'importe quel domaine et dans n'importe quelle situation. 26 Nous n'avons aucun argument pour appuyer l'hypothèse de Webster concernant le commerce d'occasion relativement important des vases athéniens non plus; 27 mais dans le cas d'en avoir un, il serait toutefois difficile de le faire correspondre à la théorie de Webster, parce que cela suppo22 Du point de vue de la datation il est important qu'un de peu de vases connus du Peintre de Charmidès qui fut proche du Peintre de Dresde porte la même marque de commerce que les vases tardifs du Peintre de Berlin: Johnston, A. W., Trademarks on Greek Vases, Warminster 1979, p. 46, 120. 23 Robinson — Pluck, op. cit. (ci-dessus n. 20) p. 6; Beazley, ïoc. cit. ci-dessus dans la n. 17, plusieurs exemples; Immerwahr, ïoc. cit. (ci-dessus n. 21) p. 59—64. 24 Cf. Beazley, J. D., dn Spina e l'Etruria padana, Firenze 1959, p. 50; Boardman, J., Expedition 21 (1979) n° 4, p. 34. 25 Robertson, M., JHS 5 (1975) p. 296; cf. Robinson—Fluck, op. cit. p. 46—47, et 14—45. 26 Robinson —Fluck, op. cit. p. 11—12. 27 Eisman, J. J., AJA 77 (1973) p. 448; Cook, R. M., Class. Rev. 25 (1975) 125; Boardman, loc. cit. (ci-dessus n. 24); Johnston, op. cit. (ci-dessus n. 22) p. 40—41.