Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 62-63. (Budapest, 1984)

NYERGES, É.: Natures mortes napolitaines des XVII—XVIIIe siecles a Budapest

coordonnée, formée avec rigidité, dessinée et peinte dans une conception plus concrète. La manière concise, souple, la représentation en gros des êtres vivants, le rendu comme en tache de l'araignée rouge de mer ou des huitres, ne sont typiques chez Onofrio Loth, bien que tout cela évoque un maître napolitain lui contemporain, ayant travaillé à la fin du XVII e siècle. Il est plus probable que l'auteur doit être trouvé dans le cercle de Giuseppe Recco, peut-être parmi ses enfants. Les poissons brillants, situés au premier plan, rappellent nettement le tableau signé de Giuseppe, conservé dans la collection Marmo à Naples. 10 Toutefois, sur un tableau de G. B. Recco on voit également un immense crabe gris et des poissons représentés dans le même style. Le tableau fut publié, d'une collection particulière de Rome, par Bottari. 17 Vu le caractère d'esquisse de l'oeuvre conservée à Budapest, ainsi que le fait que l'oeuvre des enfants de Giuseppe Recco, Nicolo Maria et Elena, n'est pas encore assez dépouillé, 18 l'attribution de cette oeuvre ne peut pas encore être définitive, elle peut être située dans le cercle de Giuseppe Recco, aux environs de 1700. A l'exposition organisée en 1981 à la Galerie Nationale Hongroise sous le titre ,,Choix d'oeuvres des collections particulières hongroises" le tableau in­titulé Nature morte avec poissons, légumes et fleurs (fig. 49-a) 19 figura comme oeuvre d'un maître napolitain du XVII e siècle. En 1962, à l'exposition de natures mortes au Musée des Beaux-Arts ce tableau fut présenté comme oeuvre d'un peintre espagnol. 20 Sur un support gris, échelonné, il y a un récipient de cuivre pour laver les légumes, avec des escargots, des légumes et une rose tirant sur le lilas, au premier plan un artichaut sur lequel grimpe un escargot, devant lui une scorpène (Scorpomidae), à droite différentes espèces de malarmat (Peristeelion cataphactum), derrière eux un homard. A l'arrière-plan on voit une botte d'asperges appuyée contre des oranges (?), devant elle un plat de porcelaine chinoise, peint à bleu, un peu en biais, contenant des fraises des bois. En grandes lignes, cette oeuvre est apparentée à l'école napolitaine, bien que son emploi équilibré des lumières n'est pas proche des natures mortes napolitaines du XVII e siècle. Les analogies dans les motifs et dans la compo­sition de cette nature morte, ainsi que le traitement pareil de la lumière me poussent à penser que l'auteur de ce tableau n'est pas un maître napolitain, mais un peintre génois du XVII e siècle. Dans le catalogue de l'exposition napo­litaine de 1964 „La natura morta italiana", Anna Ottani attribua à Anton Maria Vasallo une nature morte avec poissons d'une collection particulière génoise (fig. 49-b). 2i Elle considère que le tableau intitulé Nature morte avec poissons et réci­pient de cuivre est une oeuvre mûre de Vasallo. Au côté gauche on voit le plat chinois dans la même position oblique et l'artichaut. Sur les deux tableaux W La natura morta italiana, Milan, 1964. N° 67, fig. 29/b. 17 Bottari, S.: op. cit. 1961. Rome, collection Canessa, fig. 157/b. 18 Les études sur Elena Recco et Nicola Maria Recco voir dans Natura in Posa, Milan, 1977, 209, cité dans la note N° 8. Pérez Sanchez, A. E.: „Sobre bode­gones italianos, napolitanos especialmente". Archivo Espafïol de Arte. Madrid, 1967, N° 160, 309—323. 19 Choix fait dans des collections particulières hongroises (Selections from hun­garian private collections) Budapest, Galerie Nationale Hongroise, 1981. N° 49.65. Huile, toile, 62X105 cm. Le titre est écrit par Agnes Szigethi. 20 Exposition de natures mortes (XV —XVIIle siècles). Budapest, Musée des Beaux-Arts. 1962. 69. 21 Op. cit. Note No 16, No 255, 109. Huile, toiles, 94,5X105 cm. fig. 115a.

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