Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 60-61. (Budapest, 1983)

MIHAILOV, GEORGI: Reliefs thraces inedits dans le Musée des Beaux-Arts

de Akcakajrjak (auj. Beli plast), arr. de Ivajlovgrad, G. I.Kazarow : Thr.R. n.l4,fig.9, Hasardzik, arr. de. Provadija, ib. n. 401, fig. 228, de Kjustendil ou de ses environs, ib. n.565j fig.291 =IGBulg. IV 2100. Au-dessus du relief, sont gravées à l'époque moderne quelques lettres qui n'ont aucun sens. 5. N° d'inv.: 50.402 (fig. 22) - Partie droite, brisée en deux, d'une plaque en marbre, dont le bord supérieur est arrondi, h. 23,5, 1. 14,7, ép. 3,23 cm. Le relief représente le Cavalier thrace revenant de la chasse: il tient un animal qui aurait dû être une biche ou un lièvre, dont le museau est mordu par un chien qui sort derrière un autel représenté sans aucun détail et faisant partie du cadre. Le cheval a mis ses jambes de devant à l'autel, sur lequel est montée une femme, en dimensions réduites, vêtue en chiton et couverte au­dessus d'une toge; elle doit être interprétée comme une divinité (indéterminée), parèdre du Héros, présente sur plusieurs reliefs dans le même schéma iconographique — cavalier et femme, — à variantes: femme assise à l'autel, debout près de l'autel, l'autel manque, etc. Travail maladroit, surtout en ce qui concerne les proportions asymétriques du Cavalier: tête énorme par comparaison au torse et aux jambes. J'ai l'impression - ce qui n'est pas naturellement un argument - que le relief provient de la même région que les précédents. Il n'y a aucun doute que ces plaques ont été achetées non successivement, mais simultanément chez un antiquaire. A cette époque (jusqu'à la Deuxième guerre mondiale), je me souviens qu'à Sofia faisait le commerce un riche antiquaire, Dorène (je ne suis guère sûr de l'orthographe du nom), qui occupait un large studio lui servant de magasin au deuxième étage d'un grand immeuble à la place Aleksandár I, auj. Deveti sep­temvri, détruit pendant la guerre: cet antiquaire avait de bons fournisseurs de Plovdiv. Sur la partie inférieure du cadre, on distingue quelques vestiges incertains d'une in­scription dont le début se trouvait dans la partie perdue. Tous ces reliefs appartiennent à une époque assez avancée, la première partie du III e s. de notre ère. II. Les deux reliefs suivants, n.n.6 et 7, proviennent de la collection de la famille Her­czog qui les avait acquis, probablement déjà avant la Première guerre mondiale, "en Macé­doine" où elle possédait une manufacture de tabacs. Les plaques se trouvaient encastrés dans un mur de l'hôtel particulier de cette famille à Budapest et après que les Herczog ont quitté en 1949 la Hongrie, elles sont entrées dans le Musée avec le reste de la collection lapidaire: (1) Une stèle de type macédonien à deux registres: Cavalier thrace, au-dessous duquel quatre portraits-bustes, publiée dans J.Gy. Szilágyi—M. Szabó: Antik kiállí­tás, Vezető (L'art antique, Guide), Szépművészeti Múzeum, Budapest, 1974. p. 101, fig. 70. — (2) Le relief de la divinité Totoès provenant d'Amphipolis, bibl. dans Ch. Picard: Mon. Piot 50(1958) p.49 sqq., cf. aussi D. Det sehe w : Thr.Sprr. s.v. - (3) Un relief attique représentant banquet funéraire, publié par J.Gy. Szilágyi dans 75 éves a Szépművé­szeti Múzeum, Cat., Budapest, 1981, p. 22, no. 13 (ill.). Toutes ces indications mènent à la conclusion que la manufacture de tabacs des Her­czog se trouvait dans une ville de la vallée Strymonienne où prospérait le commerce de tabac: Görna Dzumaja (auj. Blagoevgrad) ou bien Serrés, sinon Thessalonique. Etant

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