Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 56-57. (Budapest, 1981)
NAGY, ÁRPÁD MIKLÓS: Deux plaques de bronze votives
inférieure de l'emblema soit détruite, ce qui rend toute comparaison impossible, 20 il est tout de même probable que la figure de dieu qui s'y trouve, tienne, elle aussi, une clef, de sa main droite: si c'avait été un patère, comme le suppose D. Mano-Zisi, son contour entre l'extrémité de la cadycée et la fissure, serait resté visible. A partir de la seule photographie, il est impossible de dire si l'objet tenu dans sa droite est un maillet ou une cadycée; D. Mano-Zizi parle tantôt de l'un, tantôt de l'autre. Son hypothèse, formulée avec suffisamment de prudence et voulant que le couple divin soit Sabazios-Cybèle, a pour fondament l'identification du dieu. Il rappelle toute une série de faits parlant pour leur origine celtique (maillet, abeille), mais la cadycée ailée ne pouvant être rangée là, il opte plutôt pour une représentation taurobolique du dieu phrygien. S'il dit la déesse Cybèle, c'est parce que celle-ci se trouve souvent aux côtés de Sabazios. 21 Un autre argument pour une provenance orientale est fourni par le fait que le bracelet n° 14 de la trouvaille est muni non seulement des outils, mais aussi d'une main en pendeloque, cette dernière étant qualifiée par D. Mano-Zisi, de „sabasiaque". L'interprétation celtique n'avait, jusque là, trouvé une explication détaillée, mais c'est certainement l'attribut déclaré comme typiquement celtique du maillet qui a dû en servir de base. Une bonne illustration pour la possibilité de plusieurs interprétations est le fait que la déesse de Herkulesfürdő est considérée par Ch. Picard comme celtique et celle de Tekiya, comme Cybèle. 22 Mais, par contre, aucune des deux interprétations, celtique et orientale, ne nous semble fondée. Aucun des aurguments ,,orientalistes" non plus, n'est convaincant, mais il y en a qui viennent les réfuter. Mano-Zisi a exclu de son analyse iconographique la pièce de Herkulesfürdő, celle-ci figure sur un seul de ses addenda, comme la plus proche de la représentation de Tekiya, ,,ce qui nous met auprès du dilemme concernant leur caractère celtique ou autochtone". 23 Cybèle même ne montre pas ce type iconographique; 24 le lyon, le bonnet phrygien et les autres attributs habituels chez Cybèle-Sabazios, sont absents sur les deux reliefs ; 2: ' la cadycée et la main en pendeloque ne caractérisent pas exclusivement Sabazios. 21 ' Tout cela met bien en doute une interprétation orientale. La représentation du couple divin ne peut de même être déduite d'une façon convaincante, de l'iconographie celtique. Le maillet n'est pas un attribut exclusif de l'univers celtique: dans les seuls Balkans, on les retrouve sur les représentations de Vulcain mais aussi sur celles des Cabyres; 27 d'entre les at20 En tout cas, le plus probable c'est que l'identité existant pour les trois quarts des deux figures divines, se trouve également sur le quart abîmé. 21 II lui arrive de la nommer autrement: p. 97: Magna Mater; p. 115.: Nantosvelte-Démétér; p. 119.: Démétér. 22 Op. cit. 162, note l ere . Les phrases citées de Macrea disent exactement ceci: qui va presque jusqu'à l'identité. 2:i Les chercheurs après lui, n'acceptent pas cette constatation bien correcte. P. ex. Tatscheva-Hitova, M.: Wesenzüge des Sabazioskultes in Moesia Inf. und Thracia. In Hommage à M. J. Vermaseren. III. Leiden, 1978. 1218.; Picard: op. cit. 162. 24 Vermaseren: op. cit. passim. 2:> Schaefer: RE I A 2 (1976) s. v. Sabazios; Eisele: ML IV (1915) s. v. Sabazios. ),; Un exemple des Balkans: Tatscheva-Hitova: op. cit. 1227. 27 SNG coll. R. H. Euelpidis II. Louvain, 1975. pl. XXXVII, fig. 1335—37; W i eg a n d, Th. — G a e b 1 e r, H. : Die antike Münzen Nordgriechenlands. III. 2. Makedonia und Paionia. Berlin, 1935. pl. XXIII, fig. 25—27.