Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 56-57. (Budapest, 1981)

LÁSZLÓ, PÉTER: Statue de Ptahankh au Musée des Beaux-Arts

Faute de preuves, ces problèmes ne peuvent encore pas être résolus. Mais si on admet ces hypothèses il ne nous reste que deux grands-prêtres portant le nom Ptahmès. Ptahmès (I) vécut dès les derniers ans de Thotmès III jusqu'au début du règne d'Aménophis III. Tenant compte du nombre des années du règne de chacun de ces rois, il exerçait ses fonctions pendant près de 40 ans, ce qui n'est pas exclu. Par conséquent, l'activité de Ptahmès (II) peut être située à la seule époque d'Aménophis III. L'identité de Ptahmès n'étant pas sûre, on ne peut pas préciser lequel d'entre les grands-prêtres portant ce nom eut pour serviteur Ptahankh. Il est, en tout cas, probable qu'il fut encore en vie sous Aménophis III, aussi selon une autre indication. Sur la stèle de Florence/'

0 Ptahankh demande aux dieux Harakhti et Toum des offrandes pour l'Osiris Ptahmès grand-prêtre memphite: dd.f ii.n hr.k Hr3h.tî Twm c

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c hrw — „II dit: je viens auprès de toi, Harakhti, Toum vivant de la vérité pour que tu donnes un millier de toutes choses excellentes et pures à l'Osiris prêtre-sem, grand chef des artisans Ptahmès, juste de voix." Même si on n'identifie pas Ptahmès du règne de Thotmès III avec un autre grand-prêtre de ce nom, et si on admet que Ptahankh fut le serviteur de celui-là on doit penser aux règnes d'Aménophis II et Thotmès IV, époque où il vécut et déploya une grande partie de ses activités. Puisque Ptahmès survivait à Thotmès III et Ptahankh survivait à Ptahmès. Dans ce cas-là — même si on tient compte de toutes les hypothèses possibles — il faut penser au règne d'Aménophis III. D'après ces faits, l'époque de Thotmès III peut être omise parmi les hypothèses et une époque ultérieure paraît plus probable. En abordant la question sous l'aspect religieux, on reçoit la même réponse. E. von Bergmann ne signala même pas la date de la statue de Ptahankh à Vienne. Etant un monument important du culte d'Astarte, la pièce fit l'objet de nombreuses études qui la datent — presque unanimement — de l'époque d'Aménophis III.

41 Cette datation est fondée sur le fait qu'Astarte, en tant que déesse guérisseuse, fut vénérée en Egypte dès le règne d'Aménophis III. Celui-ci envoya, à deux reprises, des lettres au roi de Mitanni demandant de lui envoyer la statue de la déesse guérisseuse de Ninive pour qu'elle le guérisse de ses maladies.

42 La date de la deuxième lettre est connue: l'an 36 du règne d'Aménophis III. Ce qui n'est pas, bien sûr, une preuve suffisante de la définition de l'époque où Ptahankh vécut, la diffusion et l'introduction du culte d'une divinité 159; Guilmant, M. F.: Le Tombeau de Ramsès IX. Le Caire, 1907. pl. LXXXV; Carter, H.: The Tomb of Tut-Ankh-Amen. London, 1923—1933. II, p. 196; Nävi 11 e, E.: The Temple of Deir el Bahari. London, 1906. Part V, pis. CXXXV, CXXXVI, CXLVI et CXLVII; C a 1 v e r 1 y, A. M. — B r o o m e, M. J.: The Temple of King Sethos I. at Abydos III. London, 1938. Pis. 32, 40. Pour le problème de Iwn-mwt.f cf. Capart, J.: Sur le prêtre In-Mwt.f. ZÄS 41 (1904; pp. 88—89; Jacobson, M. H.: Die dogmatische Stellung des Königs in der Theologie der Alten Ägypter. Glückstadt, 1939. pp. 69—70; F a i r m a n, H. W.: The Kingship Rituals of Egypt, in: H o o k e, S. H.: Myth, Ritual and Kingship. Oxford, 1958. pp. 99—100. :,!

> S c h i a p a r e 11 i, E.: op. cit. n° 1505 (1790) pp. 197—203. 40 Schiaparelli, E. : op. cit. n° 1571 (2537) pp. 295—297 41 Ranke, H.: op. cit. pp. 412—418; B a d a w i, A.: op. cit. pp. 31—34; Stade 1 m a n n, R. : op. cit. pp. 160—107; L e c 1 a n t, J. : op. cit. p. 500. 42 Knudtzon, J. A.: Die El-Amarna-Tafeln. Leipzig, 1907. no 23, p. 178; Sur le problème des statues guérisseuses d'Astarte, cf. K á k o s y, L. : Die Weltanschauliche Krise des Neuen Reiches. ZÄS 100 (1973) p. 37.