Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 56-57. (Budapest, 1981)

LÁSZLÓ, PÉTER: Statue de Ptahankh au Musée des Beaux-Arts

D'après les titres et la graphie du nom, écrits de façon identique, le monu­ment de Vienne appartenait à Ptahankh, propriétaire de la statue de Budapest. En cas de la stèle de Florence, l'identité est probable d'après le titre ,,chef des chanteurs du temple de Ptah" et la graphie du nom. Selon le texte, Ptahankh est le serviteur du grand-prêtre memphite Ptahmès bien que le terme sdm­c s y soit remplacé par wb3 (wdpw) qui peut avoir la même signification. 15 Le nom de Ptahankh figure à la fin du proscynème adressé à Atoum, ce qui semble confirmer l'identité: smsi.w) nb.f c s.tw gm.tw.f ,,le compagnon de son maître, (celui) qui est trouvé quand il est appelé." Ces mots renvoient probablement à sa fonction auprès du grand-prêtre Ptahmès. L'identité avec le propriétaire de la statue de Hanovre n'est pas aussi sûre car la graphie du nom est différente. Au lieu de rj 0 O ç?<^ on trouve • j}0 i ^ÎT n ZZ^X I C ) d'une part et de l'autre part, Ptahankh ne se dit pas serviteur du grand prêtre memphite Ptahmès. Vu les caractéristiques de l'écriture hié­roglyphique, ces différences ne semblent pas exclure l'identité des propriétaires. L'appartenance de ces monuments à la même personne paraît probable aussi d'après la généalogie. Sur la stèle de Florence, on lit notamment: sn.t.f mr.t.f nb.t pr M( C )Î3 m3 c .t hrw ,,sa soeur aimée, la maîtresse de la maison, Mia (Maia) juste de voix." Sur la statue de Vienne publiée par E. von Bergmann, on trouve un nom pareil écrit cependant de façon tout à fait différente. On n'y mentionne pas la généalogie: /VN/*VVVV\ TV~1 11 nb(.t) pr hs.w.t n Kds Mil ,,la maîtresse de la maison, louée (préférée) par Kadesh, Mii." Bien que la parenté n'y soit pas mentionnée, on peut supposer, d'après le nom, qu'il s'agit de la même soeur de Ptahankh les monuments de Vienne et de Florence appartenant à la même personne selon plusieurs indications. La graphie différente du nom s'expliquerait par l'origine étrangère — syrienne — de son propriétaire. Le proscynème adressé aux déesses hourrites Kadesh et Astarte semble confirmer ce fait. La statuette devait être un monument votif selon le texte duquel Mii demande la préservation de la santé de Ptahankh. Malgré les nombreuses études sur le culte d'Astarte en Egypte, lfJ ce nom ne retint pas l'attention. On est tenté d'examiner, à ce propos, la stèle de Rama à Copenhague, monument précieux du point de vue du culte d'Astarte en Egypte. 17 15 WB. I. p. 292, 1—6; WB. I. p. 388, 3—10. 1(i Ranke, H. : op. cit. pp. 413—414 ; B a d a w i, A. : op. cit. p. 31; Stadelmann, R. : op. cit. p. 108; L e c 1 a n t, J. : Astarte, in: Lexikon der Ägyptologie, p. 500. 17 M o g e n s e n, M.: La Glyptothèque Ny Carlsberg. La collection égyptienne. Copenhague, 1930. Texte p. 99. pl CVII, AEIN 134; cf. M a d s e n, H.: Zwei Inschriften in Kopenhagen. ZÄS 41. (1904; pp. 114—115; Koefoed-Petersen, O.: Les stèles égyptiennes. Copenhague, 1948. pp. 35—35, n° 44.

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