Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 54. (Budapest, 1980)
WESSETZKY, VILMOS: Amulettes de coeur au Musée des Beaux-Arts
1. Amulette de coeur. Budapest, Musée des Beaux-Arts 2. Amulette de coeur. Budapest, Musée des Beaux-Arts la question: pourquoi le nombre de ceux-ci est beaucoup inférieur à celui des scarabées de coeur? L'inscription du texte sur le scarabée dut être motivée par la croyance selon laquelle celui-ci symbolisait la vie future. D'autre part, l'identification du coeur avec le scarabée par les mots ,,mon coeur de ma mère" 1 ' 1 exprimait l'idée selon laquelle le coeur fut présent dans le scarabéemême. 15 La prescription de déposer un scarabée épigraphique à l'intérieur du coeur 16 ne peut être expliquée, à notre avis, que par une croyance magique selon laquelle le coeur biologique ne peut être remplacé que par un scarabée fabriqué de pierre, matière non périssable. Cependant aucune preuve matérielle ne témoigne de l'exécution de ce processus 17 et on reste également sceptique devant la tradition selon laquelle ce texte fut découvert dans un temple par Djedefhor, fils de Mykérinus. 18 Le placement d'un scarabée de pierre à l'intérieur du coeur ne peut être que le souvenir d'un récit magique des Textes des Pyramides selon lequel le coeur fut replacé dans le coeur du pharaon mort 14 Sur l'emploi du signe sp 2 comme point d'exclamation cf. Wesetzky, V. : Uber die Verwendung des Schriftzeichens sp 2 als Hervorhebung des vorangehenden Wortes oder Satzes. Acta Societatis Hungaricae Orientalis. Oriens Antiquus. Budapest, 1945. 147 sq. 15 Sur l'effet magique de l'écriture égyptienne et du mot prononcé cf. B r u n n e r — Traut, E. : Wechselbeziehungen zwischen schriftlicher und mündlicher Überlieferung im alten Ägypten. Fabula 20 (1979) 34 sq. 16 Pour le texte, cf. Malaise, M. : op. cit. 32. 17 M a 1 a i s e, M. : op. cit. 60. 18 Dans le rubrum attaché au chap. 30 B du Livre des Morts. Sur la phantaisie et la réalité dans la pensée égyptienne cf. H o r n u n g, E. : Geschichte als Fest. Darmstadt, 1965.