Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 54. (Budapest, 1980)

POGÁNY-BALÁS, EDIT: Sur le modele antique d'un dessin de Fortune du Codex Escurialensis

La seule représentation totale, représentant les reliefs de la partie de cou­vercle avec la scène principale, se trouve dans le Codex Berolinensis, dessinée par Dosio, fol. 46r (fig. 28). Elle présente l'un des masques du couvercle aussi, avec l'inscription du lieu „pillo" et „et e una sepoltura d'un vescovo". L'une partie de la scène principale, le „dextrarum iunctio" est découpée et le couvercle n'est représenté qu'à la hâte; mais l'extrémité gauche du sarcophage, avec les trois figures se dépêchant au sacrifice est très précisément dessinée (fol. 39 chez Dosio). Le Codex Coburgensis et le Pighianus 8 reproduisent les figures conformé­ment à l'original, ainsi ce relief, la vue principale du sarcophage nuptial n'a rien changé depuis 1550. L'analyse de cette page du Codex Escurialensis nous invite à constater de nouveau que la recherche des modèles est de première importance dans la dé­couverte des rapports d'histoire d'art et nous mène, bien souvent, à la cor­rection des connaissances antérieures. La confrontation des modèles et des des­sins qui les reproduisent et des oeuvres d'art monumentales rend possible de concrétiser des rapports déjà soulevés ou déjà touchés par les recherches an­térieures. 9 EDIT POGÁNY-BALÁS Heemskerck a dessiné les détails de cette frise sur place. Cf. : Hülsen, Ch. — E g g e r, H.: Die Römischen Skizzenbücher von Marten van Heemskerck. I. Berlin, 1916. Fol. 2., Fol. 53. 8 Codex Coburgensis, 1550—1554. — Kunstsammlungen der Veste Coburg, fol. 35.; Codex Pighianus, 1550—1555. Berlin, Bibliothek d. Stiftung Preuss. Kulturbesitz.; Codex Berolinensis des Giovanantonio Dosio, 1550. Berlin, Kupferstichkabinett. Litt.: Hübner, P. G.: Le Statue di Roma. Leipzig, 1912. 58, 64. Hülsen, C: Das Skizzen­buch des Giovanantonio Dosio im staatlichen Kupferstichkabinett zu Berlin. Berlin, 1933. fol. 46r., fol. 39. 0 La révision d'une page du Codex Escurialensis m'a permis de définir les mo­dèles antiques de deux oeuvres représentant Sainte Anne de Léonard de Vinci; fol. 58, la représentation de la statue antique de Zeus trônant de la collection Ciampolini. Cf.: Pogány-Balás, E.: Antique Sources of Draped Figures in Leonardo's Works. Acta Históriáé Artium Ac. Sc. Hungaricae. XXIV. Fs. 1—4. Budapest, 1978. 189—194.

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