Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 54. (Budapest, 1980)

POGÁNY-BALÁS, EDIT: Sur le modele antique d'un dessin de Fortune du Codex Escurialensis

SUR LE MODÈLE ANTIQUE D'UN DESSIN DE FORTUNE DU CODEX ESCURIALENSIS Le Codex Escurialensis constitute l'un des documents importants du rap­port de la Renaissance et de l'art antique, l'analyse des dessins qu'il contient soulève des problèmes de première importance et permet de résoudre des problèmes différents. Selon la conception la plus récente, le livre d'esquisses intitulé Codex Escu­rialensis, exécuté et rassemblé entre 1491 et 1509 qui fut auparavant lié à certains maîtres et ateliers, n'est pas l'oeuvre d'un seul artiste, mais se compose de trois parties dont les pages sont mises en rapport avec des maîtres différents, ainsi par exemple la partie centrale avec Raphaël, de la façon qu'on prétend que quelques-uns de ses dessins disparus auraient servi de modèle à quelques représentations du Codex et à ce propos se posent plusieurs questions par rapport au voyage supposé pour Rome du jeune Raphaël. 1 La partie centrale du livre d'esquisses contient une représentation de For­tune (fig. 25), exécutée, selon l'hypothèse des spécialistes,'- d'après une statue antique, mais complétée, selon leur opinion, de la tête et de la corne d'abon­dance par l'artiste de la Renaissance. Dans le Codex Escurialensis le dessin de Fortune se trouve à la page 48v, la page porte l'inscription: „messer grifonetto". Sur cette page Michaelis 3 écrit ce qui suit: „Weibliche Gewandstatue, durch ein Füllhorn zur Fortuna gemacht. Wie bei fol. 47v liegt ein hellenistisches Original zugrunde, das besonders durch den starken Gegensatz der unteren und oberen Körperhälfte — rechtes Stand­bein und stark vorgeschobenes linkes Knie gegenüber vorgeneigter rechter Schulter und Arm und zurücktretenden linken Arm — unruhig wirkt. Der gegen die rechte Schulter leicht sich senkende Chiton, die hohe Gürtung, der gedrehte Wulst am Mantel, dessen spitzer Zipfel vor dem rechten Schenkel, das Freilassen des Leibes vom Mantel sind charakteristische Motive der helle­nistischen Gewandung. Der linke Arm mit dem Füllhorn (dessen Form an Boissard erinnert) ist sicher, vermutlich auch der gar so scharf ins Profil gedrehte Kopf, Ergänzung des Zeichners." Puis il écrit: „Casa Grifonetti lag nach einer Mitteilung Hülsens am Fuss des Quirinais, unweit Fontana Trevi, und barg eine grosse Inschriftensammlung." 1 Shearman, J.: Raphael, Rome and the Codex Escurialensis. Master Drawings V. XV. N. 2. 1977. 110; Sur la datation du codex: Kruft, H. W.: Concerning the Date of the Codex Escurialensis. Burlington Magazine 112, 1970. 44. -' Arndt, P. — B r u c k m a n n, Fr. : Photographische Einzelaufnahmen. Munich, 1893. 119. No 1493; Egger, H. — Hülsen, C. — Michaelis, A.: Codex Escuria­lensis. Ein Skizzenbuch aus der Werkstatt Domenico Ghirlandaios. Vienne, 1906. p. 122. Fol. 48v. ;î Egger — Hülsen — Michaelis: op. cit. 122.

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