Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 54. (Budapest, 1980)
EISLER, JÁNOS: Une question de datation: la date d'exécution de la statue „La Vierge et l'Enfant" de Gyapár (D'apalovce)
UNE QUESTION DE DATATION: LA DATE D'EXÉCUTION DE LA STATUE „LA VIERGE ET L'ENFANT" DE GYAPÁR (D'APALOVCE) Dans la littérature d'histoire d'art traitant le tournant du 14 e et du 15 e siècles, l'une des questions les plus importantes de l'histoire de la sculpture est la datation la plus précise possible. Il est peu probable de s'attendre à la découverte des noms de maître; il est également à supposer seulement qu'arrivent des changements dans les dénominations d'attribution données d'après le lieu de conservation actuel — ainsi jusqu'à ce que les données positives fournies par des sources écrites ne permettent pas de formuler de nouvelles propositions de la localisation et de la datation, il faut que nous nous servions d'une des méthodes particulières de l'histoire d'art, c'est-à-dire de la critique du style pour prendre des informations sur les monuments traités, discutés de la sculpture d',,environ 1400". Les observations d'aspect de critique du style se forment de l'analyse stylistique la plus précise possible des statues, mais nos constatations doivent être toujours complétées d'aspects iconographiques et d'histoire de costumes. A l'exposition de l'Art Gothique de la Galerie Nationale Slovaque, rouverte en 1975, se distingue, par ses mesures et également par l'installation actuelle, la statue ,,La Vierge et l'enfant" de Gyapàr (D'apalovce) peu connue jusqu'à aujourd'hui dans la littérature scientifique (fig. 23a —-b). 1 Elle se fait remarquer également par sa qualité, ses caractéristiques particulières dont la tenue légère de la figure haute et allongée de la Vierge, la construction légèrement incertaine du motif debout, la coupe verticale du contour bilatéral de la robe et entre les deux verticales le léger contraposte gothique peu sensible de la figure impressionnent le spectateur au premier coup d'oeil. La figure ovale de la Vierge est encadrée d'une tresse abondante qui passe du milieu du front vers l'extérieur, puis tombe vers le bas en onde allant quasi jusqu'au menton, enfin disparaît derrière le mouchoir, au-dessous de l'épaule. La tresse encadrant le visage est épaisse, elle est d'épaisseur égale au mouchoir» couvrant la tête. Le mouchoir tombe verticalement sur les épaules, la plissure a une ondulation légère. Le mouchoir n'a pas de forme de tuyau aux lignes parallèles tombant en bas, mais la surface de la seule pliure assez large est divisée par le plis tombant en ligne onduleuse continue de la façon qu'on voit d'abord la face extérieure, puis la face intérieure du mouchoir. Le mouchoir couvre l'épaule droite en formant un petit secteur. La couronne surmontant le sommet de la tête qui devait décorer la tête de la Vierge est déjà disparue. Les deux ailes du manteau de la Vierge se joignent sur sa poitrine en forme de V de section aiguë où elles ne s'attachent l'une à l'autre ni par une agrafe, ni par d'autres sculptures imitant une pièce d'orfèvrerie. 1 Galerie Nationale Slovaque, Bratislava. 143 cm. Restaurée avant 1975.