Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 53. (Budapest, 1979)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: ??ATYP

du moule est caractéristique en premier lieu de Tarente

21 et des ateliers proches qui furent évidemment en connexion avec lui,

22 tandis qu'ailleurs elle ne se rencontre que sporadiquement

23 dans la période antérieure à l'époque romaine impériale. Ce fait, de même que l'apparition des signatures sur les figurines en terre cuite, peut s'expliquer de plusieurs façons, les explications n'étant pas forcément alternatives, il est bien possible de compter avec l'effet d'ensemble des motifs différents. Il s'agirait, en premier lieu, d'une mode de l'époque et/ou d'une coutume locale. Ainsi la signature à l'extérieur des moules pouvait être beaucoup plus répandue dans les ateliers grecs préhellénistiques comme il nous paraît aujourd'hui et que la coutume devînt démodée aux II

e et I

er siècles av. n. è., peut être à cause dti, changement des relations d'ateliers et des circonstances économiques générales de l'industrie de terres cuites ou peut-être par celui de l'appréciation subjective ou objective — individuelle ou sociale —• de la personnalité de maître; cette explication chronologique pourrait être soutenue par ce que Corinthe fournit, dès l'époque archaïque, quelques exemples des matrices dont l'extérieur est, sinon signé, au moins marqué et que la majorité des matrices tarentines remonte aux V

e

—IV

e siècles, de toute façon à une période antérieure à l'occupation romaine de la ville.

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1 La mode locale répandue dans une région géographique ou bien un groupe ethnique régional peut aussi toujours déterminer de façon éclatante la coutume des signatures. Rappelons seulement les terres cuites gréco-égyptiennes sur lesquelles les signatures grecques se trouvent fréquemment, mais pas une seule signature inscrite en hiéroglyphe ou en autre écriture égyptienne,

25 bien qu'il y ait, parmi les statuettes, des figurines de pur style égyptien aussi

26 ou 21 Quelques exemplaires publiés de Tarente: Walters: Catal. of Terracottas in the British Mus. Londres, 1903. p. 435—440, nos E 3, E 5, E 16, E 69, cf. H i g g i n s, Cat. I. nos 1307 et 1328; D e o n n a, W. : Mon. Piot 30 (1929) p. 46, note 3, p. 47, 48, 54 et Genava 8 (1930) p. 69—74, nos \j

} 19, 28, 29, 44—45 ; W u i 11 e u m i e r, P. : Tarente. Paris, 1939. p. 394—395 et 396—423, passim; Breitenstein, N.: Danish. Nat. Mus., Catal. of Terracottas. Copenhague, 1941. p. 45, n° 399; Neutsch, B.: Rom. Mitt. 68 (1961) p. 163, pl. 64, fig. 3 et pl. 68, fig. 4; Münzen und Medaillen A. G., Sonderliste E. Bale, 1962. p. 24, no 57; K r i s e 1 e i t, I.: Forschungen u. Berichte 12 (1970) p. 132— 134. — Mais la matière de grandes collections, en premier lieu celle de Museo Nazionale de Taranto, du Louvre et du Musée National d'Athènes (coll. Vlasto), est encore inédite. Sur les moules d'Héraclée Neutsch, B.: Herakleastudien. Heidelberg, 1967. p. 164—165 et Arch. Anz. 1968. p. 763, fig. 8; A d a m e s t e a n u, D., in: Taranto nella civiltà délia Magna Grecia (Atti del X Convegno di Studi sulla Magna Grecia). Naples, 1971. p. 485 et pl. 85—86. (voir aussi p. 295 et pl. 52, fig. 1), et idem: La Basilicata antica. Cava dei Tirreni, 1974. p. 104—110 (les rapports préliminaires d'une grande découverte de moules). Sur la matrice d'une terre cuite architectonique de Buccino Ross Holloway, R.: Opusc. Rom. 9 (1973) p. 143—147. 23 Par exemple à Corinthe (des marques en lettres se rencontrent pendant quatre siècles, mais c'est seulement dans un cas que nous pouvons penser au nom propre: Newhall Stillwell: op. cit.), à Pergame (Töpperwein: op. cit. p. 167 et pl. 90, un cas sûr et un cas incertain), à Délos (Lau monier: op. cit. p. 283—284, n

os 1365, 1368, 1371—2 et pl. 102—103). Burr: op. cit. (ci-dessus la note 20) p. 7, soulève qu'à Myrina la coutume des signatures fut peut-être développée suivant les matrices tarentines plus anciennes, mais il ne touche pas la différence fondamentale des signatures sur le revers des matrices et de celles sur les figurines. 25 Graindor: op. cit. p. 26. 2,1 Edgar, C. : Greek Moulds (Catal. Cairo). Le Caire, 1903. p. XVI. Sur les deux styles cf. C a s t i g 1 i o n e, L.: Acta Antiqua Hung. 9 (1961) p. 209—230.