Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 53. (Budapest, 1979)
WESSETZKY, GUILLAUME: Cônes funéraires du Musée des Beaux-Arts
15. Inscription du cône funéraire. Budapest, Musée des Beaux-Arts 186 du Corpus de Davis & Macadam. La troisième pièce est fragmentaire sur la base aussi 17 (fig. 14) mais l'inscription de trois lignes (fig. 15) peut être complétée: jm3hj hr Wsjr s3-njswt nj K3s Mrjms ,,le féal auprès d'Osiris, le vice-roi de Nubie (gouverneur) Merimès." Les textes mentionnés ci-dessus contiennent tous le nom et les titres du défunt. Les problèmes abordés dans notre étude peuvent être éclaircis par la formule stéréotypée. L'usage des cônes funéraires en tant qu'éléments décoratifs peut expliquer la présence des frises sur les tombes somptueuses caractérisant la nécropole thébaine en soulignant les aspects luxueux de celles-ci. Sur les monuments funéraires des pharaons construits en pierre ils n'ont pas pu être utilisés et leur présence n' a été nullement motivée. D'après les titres, les propriétaires des tombes appartenaient aux fonctionnaires de haut rang ayant pu se permettre de faire construire une tombe luxueuse. La mention des titres et du rang du défunt avec son nom était habituelle dans le culte funéraire. L'inscription du nom était la plus importante. La survie de celui-ci était aussi indispensable au défunt que l'assurance de la vie par les aliments énumérés longuement dans les formules d'offrande sur les stèles funéraires. Les frises de cônes sur les tombes somptueuses à Thèbes munies aussi de pyramidons ont contribué à la survivance de celles-ci et ont assuré également la perpétuation du nom du défunt sous une forme artistique. GUILLAUME WESSETZKY N° d'inv.: 75.5—E, H.: 7 cm, D. : 5,5 cm, argile, provenance: inconnue. 14. Fragment d'un cône funéraire. Budapest, Musée des Beaux-Arts