Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 52. (Budapest, 1979)
KÁKOSY, LADISLAS: Amulette avec représentations de décans au Musée des Beaux-Arts
et représentée d'autre part sous forme de lionne. 1 "' Tefnout peut également apparaître comme lionne et aussi comme serpent -ureus. 15 Le passage selon lequel la déesse se retrouve sur la tête de tous les dieux rappelle ce dernier aspect. Ces statuettes sont donc l'image d'une force céleste apparaissant sous plusieurs aspects et qui ne peut pas être désigné par un seul nom. Les décans sur les côtés du trône représentés de façon schématique — ou dans le détail sur les pièces plus importantes •— et la déesse elle-même incarnent la force céleste mais dans la concentration de cette force celle-ci joue un rôle prédominant. Dans la religion égyptienne de Basse Époque 12 pseudo-décans s'ajoutent au nombre original de 36. 16 Ils sont en effet des divinités astrales ou des démons. Les 48 êtres célestes sont représentés généralement par groupes de quatre. Le premier membre de ce quatuor est une déesse léontocéphale assise sur son trône, le deuxième est un dieu léontocéphale debout, puis vient en général un serpent tandis que le quatrième membre est un serpent s'appuyant sur la queue. 17 Sur la statuette de Budapest figurent également 4 décans mais dans un composition différente. Le groupe de 4 répète 12 fois dans les temples et sur la statuette du Caire mentionnée ci-dessus 18 (fig. 5). S'y ajoutent encore 11 divinités qui rappellent — selon Parker — le décalage entre l'année solaire de 365 jours et l'année lunaire de 354 jours. 19 Le trône de deux amulettes d'une collection privée de Budapest est également décoré avec 4 décans. 1) Statuette en faïence verdâtre. La partie supérieure et les jambes de la déesse manquent. Décoration ajourée sur le trône. Sur le côté gauche un serpent jetant la queue en avant est suivi d'un autre levant les bras. Sur le côté droit un serpent jetant la queue en avant et un autre élevant son bras. Sur le dossier on voit les fragments de signes hiéroglyphiques. Hauteur: 3,1 cm. Largeur: 2 cm (figs. 6—8). 2) Statuette verdâtre devenue blanche par l'usure (faïence). La partie supérieure et les jambes de la déesse manquent. Le reste des bras et du sistre tenu des mains sont encore visibles. Sur le trône on voit une décoration ajourée et en relief. Sur le côté gauche se trouve un serpent debout sur des jambes et élevant les bras. Il est suivi d'un autre qui jette la queue en avant. Sur le côté droit figure la même scène. Sur le dossier du trône on voit l'hiéroglyphe- c nh. Hauteur: 3,6 cm. Largeur: 2,8 cm (figs. 9—11). Faute de textes, l'identification des décans figurant sur les trônes et sur d'autres objets ne peut toujours être faite car certains types, notamment le serpent muni de jambes, réapparaissent plusieurs fois dans les décorations des temples et portent de différents noms. Sur le trône de la statuette du Musée des Beaux-Arts le décan barré par trois lignes horizontales peut être identifié. Dans d'autres scènes mieux détaillées, le décan est croisé horizontalement par 14 Roscher Lex. Article Sothis (R oeder, G.) 1279. Pour l'identification Sakhmet-Sothis: Junker, H.: Der Grosse Pylon des Tempels der Isis in Philä. Wien 1958. p. 69. Sothis a été identifiée aussi avec la déesse Menehit (Mnhjt) léontocéphale: Sauneron, S.: Esna V. Le Caire 1962. p. 108. 15 Bonnet, RÄRG p. 773. 16 EAT III p. 134. 17 EAT III p. 134. 18 D a r e s s y: op. cit. p. 231 sq. 19 The Calendars of Ancient Egypt. Chicago 1950. 280.