Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 52. (Budapest, 1979)

KAPOSY, VÉRONIQUE: Maîtres français suivant la voie du néoclassicisme

de Germanicus d'Antioche, ou bien où, entourée de ses enfants, elle pleure son mari auprès de l'urne qui contient ses cendres.

3 Agrippine qui accoste à Brindisi est représentée pour la première fois à cette époque par Benjamin West (1738—1820) sur un tableau exécuté en 1766 (Yale University Art Gallery, New Haven, Conn.)/

1 Dans la suite, l'artiste faisait plusieurs variantes de cette composition. Gavin Hamilton (1723—1798) représenta également cette scène en 1772.

5 Les deux maîtres représentent Agrippine qui sort du bateau accosté du côté droit du tableau et, entourée de ses enfants et de sa suite, tenant à la main l'urne, la tête baissée, traverse la passerelle jetée à terre. Au bord, une foule l'attend avec compassion, tandis qu'au fond on voit un groupe d'édifices antiques et un temple orné d'un tympan.

6 Dans la seconde moitié du XVIII

e siècle, la première oeuvre qui reproduit ce thème en France, selon nos connaissances actuelles, est la gravure d'Augustin de Saint Aubin (1736—1807) faite d'après le dessin d'Hubert Gravelot (1699— 1773), comme illustration au livre de l'Abbé de la Blèterie „Tibere ou les six premiers livres des Annales de Tacite."

7 Dans le même livre fut publiée la gravure de J. F. Rousseau faite d'après le dessin de Gravelot représentant la mort de Germanicus.

8 L'histoire de Germanicus intéressait Guillaume Boichot aussi (1735—1814). Il exposa au Salon de 1791 (No 273) son dessin „Germanicus rendant les honneurs funèbres à Varus et à ses soldats morts en combattant",

9 et il y a peu, à l'exposition Le Néo-Classicisme français, organisée en 1974—75 au Grand Palais à Paris, figura une de ses feuilles, conservée au Musée des Beaux-Arts de Lille, représentant l'arrivée d'Agrippine à Brindisi.

10 En 1779 fut présenté au Salon le tableau au même thème d'Antoine Renou (1731—1798) (aujourd'hui au musée de Lunéville).

11 J Pi gier, A.: Barockthemen. Budapest, 1974. Bd. II. 353. 4 Evans, G.: Benjamin West and the Taste of his Times. New York, 1959. fig. 1. J Irwin, D.

: Gavin Hamilton: Archeologist, Painter and Dealer. The Art Bulletin, XLIV, 1962. Fig. 12. " Pour l'utilisation de ce thème en Angleterre les chercheurs citent l'oeuvre d'Alexandre Runciman (1736—1785) exécutée en 1781, et celle de William Turner (1775—1851). Les deux sont propriété de la National Gallery de Londres. S é r u 11 a z, A. — La cambre, J. : — Vilain, J. : op. cit. 28; R o s e n b 1 u m, R.: Transformations in Late Eighteenth Century Art. Princeton, New Yersey, 1967. 42—43. Le peintre allemand Christian Bernhard Rode (1725—1797) peignit en 1774 un tableau, perdu aujourd'hui, où il représenta l'Arrivée d'Agrippine à Brindisi. Le tableau fut commandé par le Freyherr von Hertzberg, pour sa maison de campagne à Britz, près de Berlin. Le souvenir de cette composition est gardé par un dessin à la sanguine, au lavis bistre fait par le maître, conservé dans le Cabinet des Dessins du Musée des Beaux-Arts de Budapest (No. d'inv. 1917-430), ainsi que par un pointillé. Hoffmann, E. : A Szépművészeti Múzeum néhány németalföldi és német rajzáról (Quelques dessins néerlandais et allemands au Musée des Beaux-Arts) in Az Országos Magyar Szépművészeti Múzeum Évkönyvei. V. (Les Annales du Musée des Beaux-Arts). Budapest, 1929. 138, 140, fig. 46—47. Garas, K.: A XVIII. század német és osztrák rajzművészete a Szépművészeti Múzeumban. (Dessins allemands et autrichiens du XVIII

e siècle au Musée des Beaux-Arts) Budapest. (Sous presse.) 7 Tome II. Livre 3. B o c h e r, E. : Catalogue raisonné de Augustin de Saint Aubin. Les gravures françaises du XVIIle siècle. Fase. V. Paris, 1879. No 625. 8 Rosenberg, P.: op. cit. 49. No 66, ill. n Sérullaz, A. — Lacambre, J. — Vilain, J.: op. cit. 28 (N. Voll e). 1,1 S é r u 11 a z, A. — L a c a m b r e, J. — V i 1 a i n, J. : op. cit. Nr 8. ill. 11 Rosenberg, P.: op. cit. 52. Nr. 76. ill. La peinture de Renou a le format rectangulaire en hauteur, tout comme la gravure faite d'après le dessin de Gravelot.