Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 52. (Budapest, 1979)

HARASZTI-TAKÁCS, MARIANNE: La tete d'Ulysse par Tischbein et l'idée allemande de l'Antiquité au tournant des XVIII—XIXe siecle

54. Masque de Zeus. Après la restauration. Naples, Museo Nazionale pendant les modèles étaient surtout des répliques romaines, 40 tout au plus des vases étrusques et grecs, ainsi que des feuilles diffusées à l'aide des éditions de plus en plus fréquentes de recueils de gravures, répandues dans le public dans plusieurs remaniements. De cette façon,- le gros des oeuvres au sujet et d'ins­40 II n'est pas sans intérêt de noter que dans la seconde moitié du XVIIle siècle, sur beaucoup de tableaux il y avait au fond un buste d'Homère, ainsi par exemple sur le tableau d'Anton Maron, exécuté en 1768, le portrait de Winckelmann est devant un fond où, entre autres, il y a un buste d'Homère (Weimar, Grossherzogliches Mu­seum, No 54 dans la quatrième édition du catalogue publiée (sans date) vers 1890. Une réplique faite par l'auteur se trouve au Goethemuseum de Francfort, No VIII). La même idée est reprise par Füssli sur le portrait double où il représente lui-même et Bodmer, tandis qu'au fond apparaît „le génie d'Homère". Le tableau se trouve au Kunsthaus de Zürich. Combien les monuments des sculptures grecque et romaine étaient comme un tout indissoluble et combien, encore longtemps, toute statue anti­que de qualité évoquait Homère, nous en avons un exemple frappant dans la statue de Juno Ludovisi une des préférées de Goethe, qui écrit en janvier 1787 à Charlotte von Stein à propos d'une copie en plâtre de cette statue: „Seit gestern hab ich einen kolossalen Junokopf in dem Zimmer... Es war dieser meine erste Liebschaft in Rom ... Keine Worte geben eine Ahndung davon, er ist wie ein Gesang Homers." op. cit. 97.

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