Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 48-49. (Budapest, 1977)

NAGY, ÉTIENNE: Fragments de sistres au Musée des Beaux-Arts

en métal" et l'édicule était remplacé par une lame métallique arquée. D'où son nom moderne: sistre arqué. 8 Les tigelles munies d'anneaux étaient placées dans les trous percés à la lamelle (fig. 33). Bien qu'utilisés comme instruments de musique par excellence, les deux sistres-modèles apparaissent sous de nom­breuses formes: portés au cou comme amulettes,' 1 gravés sur des scarabées, 10 décorant des statues 11 ou des stèles, 1- objets d'offrande, 13 décoration de chapi­teaux hathoriques, 1 ' 1 etc. On représente souvent des rois, prêtres (ou prêtresses) ou des particuliers jouant du sistre devant des divinités 1 "' et l'épithète ,,porteur de sistres" (t3j sss. wt) apparaît également dans plusieurs titres religieux."' Mais le sistre était avant tout un accessoire important du culte de la déesse Hathor. 17 La tête humaine laissant passer des oreilles de vache et surmontée de cornes stilisées étant à l'origine l'emblème de la déesse Bat adorée à Batyou en haute Egypte 18 est devenu, dès le début de l'Ancien Empire, le symbole de la déesse Hathor. 111 Dans son culte, les sistres ne servaient pas qu'apaiser Sakh­met. déesse-lionne protectrice du dieu-soleil Rê, pour qu'elle devienne Bastet, 7 Cf. Hickmann: Instruments de musique, p. 77, en argent: No 69.313 (pl. LIV A, B), No 69.320 (pl. LVII A, B) etc.; en or: No 69.323 (pl. LVI B et p. 82); mais surtout en bronze: Nos 69.302, 69.303, etc.; quelquefois en bois: No 69.318 -pl. LIX C). H Var. ,,sistre cintré", cf. n. 5. 11 J é q u i e r : op. cit. p. 79 ; M i c h a 1 o w s k i, K. : L'Art dans l'Ancienne Egypte. Paris, 1968. p. 408 fig. 540 (= Caire 42.104), etc. 1(1 Newberry, P. E.: Scarabs. London, 1908. pl. XXV Nos 13, 14, 15, 28, 30, etc. M a s p e r o, G. : Guide to the Cairo Museum. Cairo, 1908. p. 515, etc. 11 Cf. C 1 è r e, J-J.: Propos sur un corpus des statues sistrophores égyptiennes, ZÄS 96 (1970) pp. 1—4. 12 T o s i, M. — Roccato, A.: Stele et altere Epigrafi di Deir El Medina. Torino, 1972. No 50027 (= Torino 1658) ; Vandier, J. : RdE 16 (1964) pi. 5,1, etc. 13 D a u m a s: op. cit. pp. 63—78. II J é p u i e r, G.: Manuel d'archéologie égyptienne: Les éléments de l'archi­tecture. Paris, 1920—24. pp. 184—93; Desroches-Noblecourt — Kuentz: op. cit. p. 194, n. 265, fig. 32. '•"' Cf. Desroches-Noblecourt — Kuentz: op. cit. pp. 21, 45, 94 et pis. XLVIII, LUI, CVII, CIX; etc. (la reine Néfertari et Ramsès II devant les déesses Anouket, Hathor, Taouêret et Mout) ; D a v i e s, N. De G.: The Rock Tombs of El Amarna VI. London 1908. pl. XXV, 21—23 (Aménophis IV et Néfertiti devant Aton) ; Mariette: Mon. divers... Paris, 1872. pis. 7—8 (Tanoutamon et la reine devant Amon) ; Breasted, J. H.: Ancient Records of Egypt. New York, 1906. II. §. 93 (le trésorier de Thoutmosis I er offre des sistres-sssi et des sistres-sfim à Osiris dans le temple d'Abydos) ; III. §. 414 (Ramsès II devant Ptah) ; IV. § 943 (Nitocris devant Amon); L e c 1 a n t, J.: Sur un contrepoids de menât au nom de Taharqa, in: Mélanges Mariette (IFAO Bibl. d'Etudes t. XXXII. Le Caire 1961) pp. 271—72 (le roi devant Sakhmet) ; Michalowski: op. cit. p. 411 fig. 556 (la déesse Mout devant Amon) ; cf. encore Bonnet: op. cit. 718, etc. 1,5 Nävi lie, E.: Bubastis. London, 1891. pis. 51, 52; Breasted: op. cit. IV. §. 792; cf. encore Wörterbuch V 348, 7. 17 D a u m a s : op. cit. 18 F i s c h e r, M. G.: The culte and nome of the goddess Bat, Journal of American Researche Center in Egypt 1 (1962) pp. 7—18; Sethe, K.: Die altäg. Pyramidentexte. Leipzig 1908. § 1096; Montét, P.: Géographie de l'Egypte ancienne II. Paris 1961. pp. 92—94. III Déjà les emblèmes décorant le pagne du roi sur la palette Narmer devaient symboliser la déesse Hathor. Cf. Allam, S. : Beträge zum Hathorkult bis zu Ende des Mittleres Reiches (MAS 4). Berlin, 1963. pp. 127—28, Taf. 2; cf. Sethe: op. cit. § 546 et Urgeschichte und älteste Religion der Aegypten Leipzig 1930. § 50.

Next

/
Thumbnails
Contents