Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 48-49. (Budapest, 1977)

BARKÓCZI, LADISLAS — CASTIGLIONE, LADISLAS — SZABÖ, NICOLAS — SZENTLÉLEKY TIHAMÉR — SZILÁGYI, JEAN-GEORGES: Art antique au Musée Déri de Debrecen et dans d'autres collection hongrois

17. Amphore à couvercle, (fig. 16 a —b) H.: 35.8 cm; diam. de l'embouchure: 12,4 cm; diam. max. de la panse: 21.8 cm; diam. du pied: 10,33 cm. H. du couvercle: 3,3 cm; diam.: 11.26 cm. Patine vert foncé et par endroits brunâtre, laissant apparaître, en taches, la surface brillante jaune-rouge. Les anses à fonte pleine faites à part furent rattachées au corps martelé, en haut par deux, en bas par un rivets. Le pied est aussi fait à part. Le couvercle conique à rebord rabattu est martelé; la composition du métal de ce dernier diffère de celle du vase, mais on peut supposer qu'il y appartenait même dans son état primitif. Le corps est séparé du col par un bourrelet. Les anses sont fixées au bas de l'épaule par une attache en forme de feuille; elles sont ornées au milieu et aux extrémités de bandes de perles. A l'embouchure côtelée les anses se divisent en deux branches et l'entourent en forme de bandeaux ornés de ligne perlée, de hachures et de rotelles. Au centre de la partie supérieure des anses, près de l'embouchure, il se voit une feuille en relief. La vaisselle de bronze romaine fournit très peu d'exemplaires en forme d'amphore. C'est une cruche provenant de la Gaule (Espérandieu — Rolland, Bronzes antiques de la Seine Maritime, Paris 1959, p. 70. n° 142, pl. 46) qui présente un corps et une anse d'exécution similaires au vase en question. II e —III e siècles. j _Q y Z c. TERRES CUITES 1. Attis. H.: 11,75. Terre de couleur brique, restes d'un enduit blanc avec traces de peinture jaune et rose. La figurine fut fabriquée ou bien à l'aide de deux moules, ou bien d'un moule pour le devant et le dos lisse fut modelé. La partie inférieure est creuse. L'avant-bras gauche et la partie inférieure du bord de l'arrière sont endommagés. Le jeune Attis portant un vêtement oriental joue de la syrinx qu'il porte à ses lèvres de ses deux mains; il est assis sur un rocher en croisant les jambes, la droite sur la gauche. Sur le flanc du rocher, grand par comparaison avec la figure assise, est représenté un pedum en relief, posé à la gauche d'Attis. Les parallèles les plus proches ont été trouvés dans les Balkans, à Amphipolis et à Odéssos (Londres, British Mus. C 400: R. A. Higgins: Greek Terracottas, Londres 1967, pl. 48, F; Varna, Musée Arch. II. 2441: Tz. Dermisova-Neltchinova — G. Tontcheva; Terres cuites antiques en Bulgarie, Sofie 1971, p. 71, n° 96; sur le type voir M.-J. Vermaseren, The legend of Attis in Greek and Roman Art, Leyde 1966, p. 19 et suiv., type 5a) ce qui confirme l'origine balkanique de la pièce de Budapest et sa provenance d'un atelier grec. Il est logique que la majorité des terres cuites grecques re­présentant Attis soit mise au jour dans les Balkans, voisins de l'Asie Mineure, où ce type fut le plus répandu. La date de la fabrication en masse de ce type de terre cuite correspond à l'introduction du culte de Magna Mater à Rome et à la romanisation des territoires balkaniques en question. II e —I er siècles av. n. è. L. C. 2. Attis. H.: 13,25 cm. Terre brune; figurine creuse, ouverte en bas, composée de deux pièces; le devant moulé et le dos modelé lisse. Il ne manque qu'une mince partie de l'arrière de la partie inférieure. L'attitude et le corps du person­nage reflètent la même conception artistique que la pièce précédente, mais la présente figurine est d'exécution moins soignée. Par comparaison au précédent, ce jeune homme au bonnet phrygien porte un manteau plus grand, ses jambes sont croisées à l'inverse, et il tient la syrinx de sa main droite, tandis que la main gauche enveloppée dans le manteau doit tenir le pedum. Ce type et ses parallèles indiquent à nouveau les Balkans comme lieu d'origine, mais cette variante connût une diffusion plus large et une histoire plus longue (sur le

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